Débat Yannayer : l'avis de Hend Sadi

Les fêtes qui représentent l'identité millénaire algérienne sont gommées au profit d'autres, étrangères.
Les fêtes qui représentent l'identité millénaire algérienne sont gommées au profit d'autres, étrangères.

La guerre de deux mille ans n’est pas finie

"L’Algérie n’est pas berbère mais amazighe car elle est arabe », cette formule tourmentée de Mahmoudi renvoie forcément à celle, similaire, de l’ancien premier ministre Belaïd Abdeslam qui s’était dit en son temps «Arabe parce que Kabyle». Cette violence faite à la sémantique révèle, on ne peut mieux, le malaise identitaire qui persiste en Algérie malgré 50 ans d’une arabisation forcenée dont on n’a pas fini d’évaluer les dégâts. Le trauma identitaire se décline diversement selon le profil de chacun, mais des tendances lourdes, héritage des controverses qui ont secoué le mouvement national, dominent et structurent le discours autour de cette question. Au vu du rapport à l’amazighité, perçue par beaucoup comme une pathologie, un «mal» écrivait Le Jeune Musulman d’Ahmed Taleb, on pourrait opérer une classification des positions et aboutir à une typologie. 

Je m’arrêterai ici sur un texte qui me paraît refléter un courant représentatif : la lettre de Zohra Mahi, « avocate et écrivain » qui a réagi à la chronique d’Arezki Métref du 3 février 2012 consacrée à la célébration de Yennayer à Tripoli. C’est à elle que je m’adresserai à présent : 

Lalla Mahi, azul, 

L’intolérance dont vous faites montre, Madame, à l’égard de l’amazighité est si ancrée dans votre mentalité que vous l’extériorisez avec un naturel confondant. Parce qu’il est porté par les institutions et qu’il est répandu dans l’opinion, votre sectarisme vous semble politiquement légitime. Sa remise en cause est de l’ordre du scandale à vos yeux. 

Commençons par le procédé que vous utilisez dans votre argumentation et qui révèle la contradiction de votre position. Sur l’identité nationale, vous adoptez le point de vue arabo-islamiste, officiel et hégémonique ; mais, pour le défendre, vous prenez une posture victimaire et vous évitez ainsi d’avoir à assumer l’imposture qui le fonde. Conséquence logique de votre démarche, vous attribuez à la chronique de Métref la vindicte de vos propos. 

Qu’Arezki Métref écrive «Yennayer» pour ce que vous, vous appelez «Nnaïr» et fêtez depuis votre «plus tendre enfance», suffit à vous faire sortir de vos gonds. Qu’il rapporte la célébration de ce nouvel an à Tripoli — à Tripoli, Madame —, vous voilà agressée jusque dans votre province natale : pire, vous êtes assiégée. Qu’il voie un signe de libération dans cette manifestation qui a eu pour cadre le palais où s’était retranché l’ancien dictateur libyen, vous voilà prête à partir en guerre, à vous dresser contre lui et ses « semblables » qui veulent «cliver, diviser, disséminer le racisme et la haine». Rien que ça

Que recouvre donc ce «vous» que vous fustigez dans votre lettre ? Métref et ses divisions de lecteurs ? Les Kabyles de la «sacro-sainte Kabylie» et, au-delà, tous ceux qui, de la Libye au Maroc, fêtent un peu trop bruyamment à votre goût Yennayer ? Ou bien encore, plus largement et, plus vraisemblablement aussi, tous les habitants de ce sous-continent qui veulent vivre pleinement leur amazighité dans la cité ? Car pour vous la seule affirmation du fait amazigh vaut agression. A l’inverse, sa négation, son «oubli » n’a rien de choquant, il relève du quotidien qui sied à une identité dhimmie. 

Au fond, c’est contre ces derniers que vous voulez lever une armée d’Arabo-berbères, nombreuse et résolue à en découdre, affirmez-vous. Car vous vous dites, Madame, Arabo-berbère (judéo-zénète, …) et vous vous revendiquez d’une identité double que vous opposez à celle, « étriquée », de ceux que vous combattez. 

Pourtant, cette berbérité, même diluée dans la diversité, vous ne la revendiquez pas toujours, vous l’oubliez souvent si je m’en tiens à ce que j’ai pu lire de vous sur la toile. Sur tel site islamiste vous vous affirmez «arabe et musulmane» et quand vous tenez à enrichir votre personnalité en y ajoutant un attribut, il est d’ordre politique : «de gauche», précisez-vous. D’amazigh ou de berbère, nulle trace. Pourquoi donc l’invoquez-vous cette fois-ci ? Pourquoi est-ce que, à l’instar de bien d’autres personnalités algériennes, la seule fois où vous mettez en avant votre berbérité, c’est afin de légitimer vos attaques contre les militants qui se battent pour la survie de la langue et la culture amazighes que vous voudriez voir chassées de l’espace politique et idéologique ? 

Vous écrivez que Métref s’est «fendu d’un brûlot de propagande éhontée» en présentant comme exceptionnelle cette célébration de Yennayer à Tripoli. Alors qu’il parlait de la Libye, vous transposez son propos à l’Algérie pour affirmer que l’identité berbère y est vécue avec sérénité et vous lui prêtez la volonté d’idéologiser et de colorer politiquement ce qui n’a pas lieu d’être.

Sur la Libye, je pourrais témoigner, pour les avoir rencontrés alors, du calvaire vécu à l’époque de Kadhafi par les Amazighs libyens. Cependant, je n’irai pas dans cette direction et vous suivrai pour parler de l’Algérie, pays où vivre son identité amazighe serait un long fleuve tranquille à vous en croire.

Sans remonter à l’antiquité et pour citer un événement notoire, rappelez-vous que ce qu’on appelle le «Printemps berbère» a eu pour point de départ l’interdiction par les autorités d’une conférence. Eh bien oui ! Il a été interdit en Algérie de faire une conférence sur … la « poésie kabyle ancienne » en 1980. Peut-être l’avez-vous oublié, mais il y eut alors plus de deux mille arrestations, des tortures et le renvoi de citoyens, parmi lesquels des mineurs, devant la Cour de Sûreté de l’Etat. Faut-il rappeler les tombereaux d’injures déversés à cette occasion par la presse gouvernementale sur Mouloud Mammeri qui devait tenir cette conférence ? Faut-il ajouter que les mêmes injures émanant des mêmes sources n’ont pas épargné Kateb Yacine lorsqu’il a « osé » se définir comme amazigh en précisant qu’il « n’était ni arabe ni musulman ». C’était en 1985.

Souvenez-vous aussi qu’en 1994, durant un an, les enfants de toute la Kabylie ont boycotté l’école pour qu’ils aient seulement le droit d’apprendre à lire et écrire leur langue, qui est aussi celle de leurs ancêtres depuis toujours et également celle des vôtres ? Mais que cela n’a pas suffi à faire simplement admettre le caractère national de la langue amazighe au pays de Jugurtha, statut réservé à la seule langue venue des provinces d’Arabie.

Qu’il a fallu pour que tamazight acquière formellement le statut de langue nationale le sang de plus de cent jeunes tués à balles réelles par les forces de l’ordre auxquels il convient d’ajouter je ne sais combien d’autres jeunes mutilés, handicapés à vie ? C’était en 2001. Et lorsque tardivement le Chef de l’Etat daigna s’exprimer sur cette tragédie dans un discours où l’on attendait au minimum des excuses qui ne sont pas venues et des condoléances qui n’ont pas été présentées, il prononça son allocution dans une langue étrangère à toutes les mères de ces victimes. Aucune, je dis bien aucune, mère algérienne dont on avait assassiné le fils n’a pu comprendre un traître mot du discours présidentiel parfaitement audible et compréhensible aux habitants du Hidjaz dont je ne suis pas sûr qu’ils partageaient le deuil des familles kabyles.

Savez-vous, Madame, qu’en dépit de ce tribut payé, à ce jour, des chefs d’établissements publics refusent encore d’organiser les cours de tamazight prévus par la loi sans que ce blocage les expose à la moindre sanction.

Pour voir combien les sacrifices consentis pour la cause nationale par les amzighophones n’ont pas été payés de retour, il suffit de rappeler l’hystérique «Nous sommes Arabes ! Nous sommes Arabes ! Nous sommes Arabes !» de Ben Bella en 1962 à Tunis ou bien le «Jamais tamazight ne deviendra langue officielle» de son actuel successeur.

Et pourquoi d’ailleurs la langue tamazight ne serait-elle jamais langue officielle en Algérie ? Parce que cette terre est sienne depuis des temps immémoriaux, qu’elle y est née, parce qu’elle ne vient d’aucune contrée étrangère, du continent asiatique, par exemple, d’Arabie pour être plus précis ?

Faut-il rappeler que Messali, aujourd’hui réhabilité, fit démarrer l’histoire d’Algérie au 7ème siècle pour censurer l’antiquité amazighe ? Que les Oulémas, frileux sur la question de l’indépendance, écrivaient dans Al Baçaïr que les «Kabyles ne deviendront pleinement Algériens que le jour où ils cesseront de parler cette langue qui nous écorche les oreilles» ? Contre l’amazighité, la liste des crimes, des assassinats, des répressions, des tortures et des mensonges est longue. Quant à vous, Madame, votre intransigeante vigilance vous conduit à déceler l’intolérance dans le mouvement amazigh, à y voir un danger puisque, selon vous, il diffuserait «la haine».

Même si vous voulez l’oublier, Madame, l’actualité se charge de vous le rappeler : nous vivons encore aujourd’hui un terrorisme endémique dont le bilan en vies humaines s’élève à des centaines de milliers de morts. Puis-je vous faire observer que cet état de guerre larvée, cette violence meurtrière qui n’a rien de fictif ne doit rien à l’amazighité mais tout à l’arabo-islamisme ?

Je n’ose imaginer votre réaction si les assassins s’étaient revendiqués d’une plate-forme qui, de près ou de loin, directement ou indirectement, explicitement ou implicitement, avait un quelconque rapport avec l’amazighité. Je parierais cependant que si vous étiez invitée à vous prononcer sur ces violences meurtrières, vous ne vous risqueriez pas à jeter le bébé avec l’eau du bain comme vous le faites pour l’amazighité. Vous reprendriez bien sagement la même antienne partout serinée pour expliquer que ces comportements sont étrangers au véritable islam. Pourtant les assassins, eux, se réfèrent au vrai Coran et jamais la moindre erreur n’a été signalée dans les versets qu’ils citent dans un arabe pur Hidjaz, tété à l’école algérienne.

Pourquoi donc ce déséquilibre ? Qu’est ce qui distingue ces deux traitements : celui complaisant avec l’arabo-islamisme d’un côté et, de l’autre, celui sectaire et hostile à l’égard de l’amazighité ? La réponse est simple : la frontière qui les sépare est celle qui passe entre le monde des oppresseurs et le monde des opprimés.

Vous refusez, Madame, de voir une réalité élémentaire. Ce qui est en cause, c’est d’un côté la survie de la langue amazighe que l’Unesco a recensée parmi les langues menacées d’extinction, c’est son éradication d’Afrique du Nord, autrefois appelée Berbérie, au profit de l’arabe. Et, de l’autre côté, l’expansion, l’hégémonie totale de l’arabe sur les territoires conquis au détriment de langues indigènes ou autochtones, c’est selon. Quelle menace pèse aujourd’hui sur l’arabe, sixième langue parlée dans le monde (toutes variantes confondues) ? Ce n’est pas sa survie qui est en jeu au pays des Amazighs mais bien celle de langue amazighe.

Aussi, vos appels «au secours», vos cris d’indignation me rappellent ce passage d’une lettre adressée à Albert Camus où Mouloud Feraoun illustra son propos par une légende qui mettait en scène deux protagonistes opposés dans un combat sans merci. Le paradoxe dans l’histoire était que l’appel au secours venait de l’agresseur qui avait terrassé son adversaire et le tenait à la gorge. Le vainqueur criait sa peur de voir son ennemi … finir par se relever ! Pardonnez-moi si je vous offense avec ce parallèle, mais il me semble bien que votre aliénation identitaire est telle qu’elle vous fait adopter une attitude similaire à celle du personnage de la légende. Vous rejoignez par votre comportement ce magnat, milliardaire saoudien, actionnaire à Microsoft qui n’utilise pas sa fortune pour développer la langue arabe, ce qui serait légitime, mais use de son poids financier pour interdire l’accès de la langue amazighe à Windows 8.

Pour conclure, je voudrais vous livrer deux points de vue, et d’abord cette réflexion sur l’identité algérienne que je vous invite à lire avec un esprit aussi ouvert et apaisé que celui de l’auteur :

«Une bonne partie de nos problèmes sera résolue si une réponse avec des mots simples est donnée à la question : qui sommes-nous ? Qui sont les Algériens d'aujourd'hui ? Déclarer tamazight langue nationale est un pas important dans notre quête identitaire. Mais ce pas restera insuffisant. Les Algériens, tous les Algériens, arabophones et amazighophones, doivent savoir qu'ils ont les mêmes ancêtres et que c'est l'Histoire de leur pays qui les a linguistiquement séparés. C'est un impératif vital : il nous faut reconnaître que dans le triptyque amazighité, islam et arabité qui fait l'Algérien aujourd'hui, le socle est notre amazighité. L'islam et l'arabité sont venus plus tard. Il n'y a aucun blasphème à le reconnaître. Notre Histoire ne commence pas avec l'islamisation du Maghreb. Notre histoire est bien plus ancienne et il n'y a pas lieu d'en avoir honte, bien au contraire. L'Algérie est un des berceaux de l'humanité. […] Ces ancêtres-là étaient des Amazighs et déclarer qu'ils se sont transformés en Arabes est tout aussi grossier et mensonger que l'était le fameux ''nos ancêtres, les Gaulois.''» 

La seconde citation que je vous soumets nous ramène à Yennayer et à sa place en Algérie :

«Le jour de Yennayer, l’Algérie, pour la première fois dans les trois-cent soixante-cinq jours de l’année, se trouve devant son vrai miroir, face à elle-même. »

L’auteur de cette phrase poursuit par cette remarque :

"Étrange paradoxe, le jour de Yennayer, cette fête de tous les Algériens, est gommé et Achoura fête étrangère est célébrée en officielle. 

Je ne sais si après la lecture de ces lignes vous voudrez recruter les deux Algériens qui les ont écrites dans l’armée d’Arabo-Berbères que vous voulez lever en masse ou si vous les rangerez dans ceux auxquels vous comptez livrer la guerre. Ce sera pour vous un vrai dilemme. Car ils ne sont pas issus de la «sacro-sainte Kabylie», mais oranais comme vous. Il s’appelle, pour le premier, Dahri Hamdaoui, professeur de lettres et natif de Saïda, qui affirme dans le même texte cité en premier : «Je ne parle ni chaoui, ni kabyle, ni mzabi, ni semghoumi, ni targui, hélas ! Je parle algérien et je revendique mon amazighité, socle de mon algérianité. Et j'en suis fier.» Quant au second, celui qui a évoqué Yennayer, il s’agit de l’écrivain Amin Zaoui.

En dépit de mon ton souvent rugueux, je vous prie de croire, Madame, à mes sentiments pacifiques et vous invite à ne voir dans ma réponse qu’un appel fraternel à vous réconcilier avec votre identité. N’ayez pas peur de cette amazighité qui est en vous.

Hend Sadi

Professeur de mathématiques

LE DEBAT :

Lire la chronique d'Arezki Metref
Lire la réponse de Madame Mahi
Lire le point de vue de M. Boudarène
Lire l'avis d'Arezki Nait Abdellah
Lire le point de vue de Rabah Ait messaoud

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Commentaires (14) | Réagir ?

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Axnaq Azberbur

Imezwura iban-asen, ineggura iban-asen, ahlil a yilemmasen !

Retrouvez, ici (1), texto ; le champ sémantique, les structures profonde et de surface du langage scriptural, pour ne pas dire discours, … et autres salamalecs, armes quotidiennes, par toile interposée de la frustration existentialiste et de l’état d’âme, déplorable, de Mme Zohra Mahi, et par ricochet de ses pairs, à la recherche de « soi » !

D tayi i tafella?t-is !

Pour éviter de vous perdre, une fois sur le site, utilisez simultanément les touches [Ctrl] + [f] et saisissez « Zohra Mahi », le navigateur web fera le reste.

Voici un échantillon des « quelques » errements identitaires de Mme Zohra Mahi. L’expression de la haine de soi Je la cite [Copy & pace] :

1. « Je suis une femme exerçant en profession libérale, musulmane, arabe et plutôt de gauche. » (2)

2. « … Une arabo-berbère et fière de l'être … » (3)

3. Même les Perses ne sont pas épargnés, je cite : « … que nous arabes les avons intégrés dans notre imaginaire au point que personne ne pourra nous persuader qu'Avicenne n'était pas un arabe. » (4)

Du reste pour la graphie de Yennayer je propose à Mme Zohra Mahi de la substantiver en NAÏR-U ou NAÏR-ATU faute de AL-NAÏR-U ou AL-NAÏR-TU pour les raisons morphologiques liées à l’arabe ! Ainsi, vous auriez fait déjà le premier pas, pour le rattacher aux traditions yéménites, saoudiennes palestiniennes, etc. sauf amazighes bien entendu, comme il est de traditions politique et idéologique dominantes en Algérie et porter une pierre à l’édifice en cours de (de) construction.

Pour l’inspiration de Mme Zohra Mahi, au sujet de Yennayer, mais pas uniquement, je lui propose de faire un tour, une fois à Oran, chez les « Ait Snous » (5), ce n’est pas loin de chez-elle, ou, faute de cela, à la bibliothèque municipale de sa résidence et avec un peu de chance elle s’abreuvera des clichés, fixés par Mustapha Nedjaï, sur conseil de Denis Martinez, sur Yennayer chez les Ait-Snous (6) :

Nedjaï, Mustapha : Ayred, Ennayer chez les Beni-Snouss, Tlemcen ; aux origines du théâtre, éd. Dalimen, Alger, 2012, 190 p.

P. -S. :

1. Quand on signe sa performance scripturale par écrivaine, il est aberrant, par la suite, de qualifier la recherche biographique et / ou bibliographique entreprises par ses critiques par, je cite : « une indiscrétion indécente ou comme dirait Sacha Guitry c’est "comme regarder quelqu’un dormir". » (7)

2. Je rappelle à Mme Zohra Mahi que c’est Frantz O. Fanon, un psychiatre et essayiste qui a écrit entre autre « Les Damnés de la Terre » Au lieu de raconter des histoires drôles, en s’adressant à M. le Docteur Boudarène (8), telle que : Que venez-vous faire, Docteur, dans cette galère ? Mme Zohra Mahi fera mieux de lire ou de bien relire « Comment guérir le colonisé de son aliénation ? », autre essai de F. O. Fanon, toujours d’actualité. Il suffit à Mme Zohra Mahi d’avoir un peu de courage et de reconnaître son colonisateur.

(1) http://oumma. com/11357/sarkozy-jamais-je-mentirai

(2) http://oumma. com/profil/mahi-zohra

(3) http://www. lematindz. net/news/11028-debat-yannayer-une-reponse-de-madame-zohra-mahi. html

(4) http://oumma. com/11357/sarkozy-jamais-je-mentirai

(5) http://www. djazairess. com/fr/lqo/5177648

(6) http://www. liberte-algerie. com/culture/un-folklore-en-voie-de-disparition-ayred-enneyer-chez-les-beni-snous-tlemcen-aux-origines-

du-theatre-de-mustapha-nedjai-172958

(7) http://www. lematindz. net/news/11097-debat-sur-yennayer-les-reponses-de-zohra-mahi. html

(8) idem

Signé

Yennayer

avatar
hachem touabi

C’est la réponse du berger à la bergère. En somme, une réponse qui clôt une discussion scientifique; rendre la pareille à une personne arrogante voire mal placée. M. Metref et M. Sadi ont hissé le niveau à hauteur de leurs statures géantes! Les kabyles ont-ils réellement besoin de se justifier par la voix arabe pour convaincre ! Pourquoi? Hend a été cherché le talent d’intellectuels arabes pour inciter une ‘avocate haineuse’ à flirté avec la sainte bénite Amazighité? Abane Ramdane a été étranglé car il pensait aux arabes, à l’autonomie des régions, à l’heure où l’Algérien qui arrivait à faire une phrase avec un sujet, verbe et compliment relevait du miracle! Sadi Saïd a été publiquement humilié par Abassi Madani parce qu’il accepta de l’affronter en langue arabe ; Ferhat renia de droit son algérianité.., les exemples nous pouvons en donner en ‘brouettes’ ! La question clé qui en découle pourquoi les démocrates arabes sont ils incapables de faire valoir les valeurs démocratiques dans leurs régions respectives? Haram! Pour ma part, les arabes ne me parlent pas pour des raisons spirituelles car Chrétien; quand ils le font c’est toujours en français voire en anglais parce que j’exige des réponses en Kabyle! Sinon, je me félicite pour la démission du Pape Benoit 16- Un saint. Radio Canada en ligne n’a pas jugé nécessaire de publier un simple commentaire que j’envoyai contre l’église de France et des États-Unis... Une petite mise au point, plutôt une mise à nu. Chrétiennement votre

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