Les arbitrages et conciliabules se poursuivent au FLN
La sixième session du comité central de l’ancien parti unique avait terminé presque comme elle a commencé : en querelle de chiffonniers.
Depuis presque une semaine, le FLN est sans SG et la direction est comme paralysée dans la perspective d'une prochaine réunion du BP. En attendant, les arbitrages et autres conciliabules de salon se pousuivent pour élire le nouveau SG en remplacement d’Abdelaziz Belkhadem, débarqué à l’issue du vote de la semaine dernière (160 voix ont voté son départ contre 156). Une réunion du bureau politique du parti était prévue initialement jeudi mais a été reportée faute de consensus entre les deux camps. Elle a été reportée, selon l’Aps au début de la semaine prochaine. Son objectif est essentiellement de fixer la date de la nouvelle session extraordinaire du comité central (CC) qui devra élire le secrétaire général du parti.
Le toujours responsable de la communication du parti, Kassa Aïssi, a déclaré à l’APS que le membre du bureau politique Abderahmane Belayat, proche de Belkhadem, désigné en sa qualité de membre le plus âgé, pour la direction des affaires du parti lors de la dernière session du CC, "effectue actuellement des consultations élargies pour tenir la réunion du bureau politique en début de semaine prochaine". La prochaine réunion du bureau politique devra fixer "la date de la session extraordinaire du CC pour élire le nouveau secrétaire général en remplacement de M. Abdelaziz Belkhadem" et examinera des questions organiques, a indiqué le même responsable.
La commission de candidatures, installée lors de la dernière réunion du CC chargée de l’élection du nouveau secrétaire général, "travail normalement au siège central du parti", a-t-il dit. Trois candidats ont déposé leur candidature, à savoir Yamina Meftahi, Ahmed Hanoufa et Brahim H’lima, portant ainsi à six le nombre de candidats qui briguent le poste du secrétaire général du parti. Avant, trois membres du comité central se sont déjà portés candidats, à savoir Baya Nassima Khellaf, Nouredine Djaafar et Nouredine Sed. Il est manifeste que ces candidats ne semblent pas recueillir le consensus autour de leur personne, tant les pourparlers au niveau des deux clans en lutte pour le contrôle du parti se poursuivent.
Outre Belkhadem qui souhaite se représenter, deux noms circulent dans les arcanes du FLN : Salah Goudjil et Abderrazak Bouhara. Ces deux dinosaures de l’ancien parti unique ont joué un rôle de premier plan dans l’opération de "liquidation" de Belkhadem. Reste à savoir si le clan de ce dernier se laissera faire. Bien entendu, tout l'enjeu de cette lutte pour l'appareil du parti est l'élection présidentielle de 2014.
Dans l’optique de présenter un candidat potentiel, le porte-parole du "mouvement de redressement et d’authenticité", M. Mohamed Seghir Kara, a indiqué que le mouvement "effectue actuellement des contacts élargis avec les membres du CC afin de parvenir à un consensus autour d’une personnalité qui assumera les responsabilités de secrétaire général du parti soulignant que faute de consensus il sera procédé à un vote secret". Concernant la teneur des contacts, il a expliqué qu’ils visaient la détermination des conditions que doit réunir cette personnalité et les moyens de resserrer les rangs du parti face aux défis futurs.
Dans le même contexte, il a indiqué que le "mouvement de redressement et d’authenticité" se réunira samedi pour informer les coordonnateurs de wilaya des résultats de la précédente session du CC et discuter de l’avenir du parti et d’autres questions organiques. La 6ème session ordinaire du CC a pris fin jeudi soir dans la confusion sur fond d’exacerbation du conflit entre opposants et partisans de l’ancien secrétaire général du parti Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier a tenté vainement de revenir sur scène après avoir reconnu sa défaire.
Yacine K./APS
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Ils ont laminé les classes moyennes, ils ont fait fuire les cerveaux, ils ont poussés les jeunes à se jeter à la mer méditerrannée pour s'évader à l'enfer comme Papillon, ils developpent l'économie de bazard, de l'importation tout azimut et de la semsara. En guise de managers, nous avons affaire à des bourgeois mamamouchis qui ne doivent leur titre et leur honneur qu'à celui que leur accordent Siadhoum, ceux qui leur expédient des contenaires archi-pleins de produits finis, de bien d'équipements et de marchandises agroalimentaires. Des mamamouchis qui ne sont même pas capables d'éradiquer le mildiou qui fait des ravages dans les récoltes. Des mamamouchis qui jubilent, qui sautillent, qui déboursent sans compter de savoir qu'ils ont tout à apprendre de ce qu'ils n'ont pas appris de leurs maitres-chanteurs (Siadhoum).
Vous vous rendez compte, des condamnés à mort qui soutiennent le président-candidat pour un troisième mandat, c'est qu'il y a anguille sous roche dans ce qui fait rouler la famille. Ils ont plus de peur aujourdhui de perdre leurs privilèges et leurs interêts de caste que le courage de perdre leur vie à la guillotine du colonisateur. C'est vous dire que les vraies valeurs ont foutu le camp même dans le coeur de ceux ou celles qui sont sensés les incarner et les raviver.