Tizi Ouzou : pour cause d’insécurité, les étudiants sont en grève
La situation à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou ne cesse de se dégrader La communauté universitaire est confrontée encore une fois à un climat d’insécurité et les étudiants évoluent dans des conditions des plus lamentables. Les cours sont suspendus jusqu’à ce que des responsables prennent en charge la situation.
Les étudiants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, au nord-est d’Alger, dénoncent le climat d’insécurit qui règne au niveau au sein de leur université, et cela suite à l’agression d’un étudiant en sciences commerciales la semaine dernière dans la salle Spectacle. Il a été dépossède de son PC et écorché par des coups de couteaux au vu et au su de tout le monde. Les agents de sécurité suivaient la scène de loin sans intervenir et les étudiants n’osaient intervenir de crainte qu’ils soient eux aussi agressés. "Comment se fait-ilqu’un agent de sécurité censer veiller à la sécurité de l’étudiant n’y intervient pas et n’agit même de prendre des mesures adéquates soit appeler ses collègues ou la police afin d’arrêter ces petits voyous qui évoluent dans le milieu universitaire ?", s'indignent les étudiants. Le lendemain une réunion extraordinaire s’est tenue entre les comités des étudiants avec le recteur et le vice recteur chargé de la graduation en vue de débattre sur les problèmes qu’ils subissent sans que les responsables en charge de ce secteur ne bouge le petit doit.
Abordant le premier point, les représentants des étudiants ont tenu à dénoncer et exprimer leur mécontentement et indignation suite à l’acte barbare dont a été victime leur camarade au sein même de l'université. Ils ont dénoncé farouchement l’atteinte aux franchises universitaires et l’irresponsabilité des agents de sécurité. Ils ont d’ailleurs exigé à ces commis d’état d’ouvrir une enquête. Dans le même sillage, ils tirent la sonnette d’alarme sur l’ampleur du danger qui guette les étudiants à cause des décharges et amoncellements d’ordures éparpillées çà et là à ciel ouvert au niveau de la Fac. Et les fuites d’eaux qui coulent directement dans leur salles de lecture et cours.
Les représentants des comités des étudiants interpellent les responsables concernés à agir dans l’immédiat pour mettre fin à cette cacophonie des plus alarmantes. Tout de même les étudiants campent sur leur position et observent toujours la grève qu’ils ont enclenché depuis dimanche.
M. Amrous
Commentaires (1) | Réagir ?
Ils sont nourris à 1, 20 DA, logés mensuellement à 4O DA ; ils sont transportés quasi gratuitement ; ils perçoivent une bourse ; ils sont nombreux et assitent passifs à une agression qui touche un des leurs.... et ils ouvrent leur grosse G.... - Il faut peut être leur affecter des gardes corps individuels. !!!! ils n'avaient qu'à intervenir en nombre et le problème est réglé dés le départ.