Prise d'otages d’In Amenas : Paris réactive sa cellule de crise
La cellule de crise du ministère français des Affaires étrangères a été activée après des rapts survenus mercredi en Algérie, a-t-on appris de source gouvernementale.
Cinq Japonais et un Français ont été enlevés mercredi par des rebelles islamistes sur un site pétrolier d'In Amenas, dans le sud-est de l'Algérie, a-t-on appris de sources locales et diplomatiques.
Un Irlandais figure parmi les otages, a annoncé le ministre irlandais des Affaires étrangères. Ni les autorités algériennes ni les autorités françaises n'ont confirmé les enlèvements. "Nous procédons actuellement à des vérifications. Nous n'avons pas de commentaire à ce stade", indique le quai d'Orsay dans un communiqué.
La compagnie pétrolière BP a confirmé qu'il y avait un "incident de sécurité" sur son gisement gazier d'In Amenas mais qu'elle ne pouvait pas donner de détail supplémentaire. BP est présent à In Amenas dans le cadre d'une coentreprise avec la compagnie publique algérienne Sonatrach et le norvégien Statoil. L'armée algérienne est sur place, a précisé à Paris la source gouvernementale. Un Français aurait été tué dans l'attaque de ce gisement de gaz, selon des sources locales. Aucune certitude sur le bilan des attaques à l'heure actuelle.
Avec Reuters
Commentaires (0) | Réagir ?