Après deux procès à l'issue desquels il a été condamné à payer les sommes qu'il devait encore à un entrepreneur qui a réalisé des travaux à son domicile et au niveau d'un local commercial lui appartenant, Monsieur Hadj Abderrahmane, propriétaire de Mercedes Algérie, décide de se retourner contre Hassina Hammache dont l'expertise avait démontré auprès du tribunal qu'il n'avait pas respecté ses obligations financières.

Monsieur Hadj Abderrahmane poursuit Hassina Hammache pour faux témoignage. Tous ses recours pour faire invalider le rapport qu’elle a produit ont échoué et il invoque aujourd'hui son absence lors de l'expertise pour dénuer, à cette dernière, tout aspect objectif. Pourtant son représentant légal était bien présent.

Monsieur Hadj Abderrahmane multiplie les procédures et se livre à un véritable harcèlement judiciaire de toutes les parties concernées par l'affaire, y compris la Poste accusée de ne pas lui avoir délivré ses convocations. Il considère que la justice doit lui donner gain de cause coûte que coûte et Hassina Hammache se voit même questionner sur les raisons qui ont motivé son choix en tant qu'experte. Un véritable scandale!

Les initiateurs du comité expriment leur solidarité avec Madame Hassina Hammache et appellent les citoyens à veiller à ce que le droit demeure l’instrument de la justice et non pas de la spéculation.

Pour une justice au service des citoyens. Non à l’intimidation et à la privatisation du droit. 

Les signataires : Daoud Kamel - Professeur en chirurgie et vice président de la ligue des droits de l'homme, Docteur Saïd Khelil, Docteur Said Hamdani, Slimane Benaïssa - dramaturge, Boukhari Ahmed Lotfi - docteur en économie, Karim Amrouni - électronicien, Belaiouer Hamida - commerçante, Mustapha Hadni - militant de la justice sociale, Hachemi Arab - gestionnaire, Hamid Ferhi - membre du MDS, Dalila Taleb - traductrice et ex-député, Fatima Merzouki - militante des droits de l'homme, Teguia Yacine - membre du MDS.