Que font les archives du MALG au ministère de la Défense nationale ?
Les archives du ministère de l’Armement et des liaisons générales (MALG), qui datent de la Révolutionalgérienne, se trouvent au niveau du ministère de la Défense nationale, a indiqué, jeudi à Alger, le président de l’association des anciens du MALG, Daho Ould Kablia et néanmoins ministre de l’Intérieur.
"En 1965, connaissant l’importance de ces documents, Houari Boumediene avait dit que toutes ces archives allaient remonter au ministère de la Défense nationale", a affirmé M. Ould Kablia dans une conférence organisée par les Douanes algériennes, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance nationale.
Il a révélé que durant la Révolution, les archives du MALG ont été préservées, par souci de sécurité et de confidentialité, à la base Didouche dans le désert libyen, ajoutant que cette base servait comme "base de travail" pour "traiter les documents venant des wilayas et des réseaux du renseignement". A la veille du cessez-le-feu, et avec les "problèmes" que vivait le Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), "Boumediene s’est rendu en Libye où il a ordonné l’acheminement de toutes ces archives qui ont été transférées à Oran et, par la suite, au Palais du gouvernement", a-t-il rappelé.
M. Ould Kablia a indiqué, en outre, que le défunt Kasdi Merbah, ancien responsable de la sécurité militaire, avait déclassifié certains documents (de ces archives) en les mettant à la disposition du Centre national des archives. Depuis tous ces documents sont inaccessibles aux historiens. Il y a lieu de préciser aussi qu'il n'y a pas que les documents du Malg qui sont mis sous scellés au ministère de la Défense par Houari Boumediene. De sources d'anciens moudjahidine, les archives de la wilaya III ont elles aussi été acheminées juste après la rébellion du FFS en septembre 1963 par les troupes de l'ANP directement au ministère de la Défense.
Le président de l’association des anciens du MALG a indiqué, par ailleurs, avoir demandé au ministère de la Défense nationale d’examiner et analyser ces archives, notamment celles ayant trait aux différentes étapes de la guerre de libération nationale, soulignant que tout ce qui est confidentiel, doit être épargné de cette opération. Une question : qu'attend le gouvernement pour déclassifier tous ces documents pour permettre aux historiens et étudiants de se pencher sérieusement sur l'histoire de la Révolution ? Que cache-t-on un demi-siècle après l'indépendance ?
Yacine K./APS
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Cela fait vraiment rire, si vous attendez à ce que les parvenus de l'histoire, les embusqués des frontières, les imposteurs drapés à Oujda, Nador, Ghardimaou, les traîtres, les assassins de l’Algérie;mettront les archives entre les mains d’étudiants ou de scientifiques telles qu'elles ont été mises sous scellées depuis 1963, surtout que les archives de la Wilaya 3 historique s'y trouvant, et qui contiennent certainement beaucoup de condamnations et reproches de la secte assassine des frontières!Il ne faut pas rêver!mais une chose est sure ;Kasdi Merbah, a certainement remis aux siens;à ses confidents tous les dossiers compromettants de la secte des frontières;elles sont surement dans un lieu sur et certainement, on saura tout des manigances et de tous les coups bas de ces criminel, de la mort d'Abane jusqu'au complot ayant servi à faire assassiner Amirouche et Lhaoues en passant par la rébellion de 1963 du FFS et des effectifs de chaque Wilaya durant la révolution et même de leur organisation respective;et là, on saura qui est qui !