La licence 3G suspendue à la vente de Djezzy
Alors que dans tous les pays voisins jusqu'au Mali, pays pauvre et en proie à la guerre, on parle de la mise en place de la téléphonie 4G, en Algérie, le gouvernement s'ingénie à trouver des prétextes pour retarder la 3G. Pour qui ? Pourquoi ? Mystère.
Comme pour tous les dossiers, on annonce à grand renfort de pub des promesses pour les voir quelques mois plus tard se dégonfler comme des ballons de baudruche. Il y a eu la promesse de l'ouverture de l'audiovisuel au public dont on attend toujours l'aboutissement, la modernisation des banques qui fonctionne encore comme à l'époque du Mur de Berlin, mais ce qui retient ici notre attention c'est cette fameuse téléphonie 3G dont le gouvernement nous rabat les oreilles depuis la troisième mandature de Bouteflika. On n'est pas sorti de l'auberge des promesses.
Dernière nouvelle. Nous apprenons par la très officielle APS que le gouvernement a décidé de suspendre le processus d’octroi de la licence 3G jusqu’à ce que le dossier d’acquisition de 51% des parts de l’opérateur mobile Orascom télécoms Algérie (OTA-Djezzy) soit clos. La déclaration est du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi. Autant dire que c'est un sac à noeud, et les Algériens devront encore patienter.
"Le gouvernement a décidé de suspendre le processus d’octroi de la licence 3G jusqu’à la conclusion du dossier de Djezzy et l’acquisition par l’Etat algérien de 51% des parts de cet opérateur", a déclaré M. Benhamadi, lors d’une conférence de presse. Pour nous faire encore patienter le ministr ajoute que les négociations autour de ce dossier "arrivent à terme".
Il a fait savoir qu’une commission a été mise en place au niveau du gouvernement pour suivre le dossier de la nouvelle génération de la téléphonie mobile. "On parle de la 3G et 3G+ avec l’octroi à Algérie Télécom d’une autorisation LTE fixe", a souligné M. Benhamadi
Encore une promesse : la 4G avant la 3G
Le ministre a ajouté, en outre, que les opérateurs mobiles pourront, après trois ou quatre ans, passer à la licence 4G. "Si nous voulons que tous les citoyens passent à la 4G, il est nécessaire de passer, d’abord, par cette phase intermédiaire qui est la 3G+", a-t-il dit.
"Nous avons consulté les opérateurs dans ce sens et ils sont tous d’accord", a ajouté M. Benhamadi, estimant, à ce sujet, que l’introduction de la 3G et la 3G+ "va réellement améliorer la qualité du service du haut débit et donner une alternative au citoyen pour aller vers des services Internet autres que ceux de la téléphonie fixe".
"L’avenir numérique du pays réside dans notre capacité à irriguer notre fibre optique. Toutes les entités publiques devront se connecter à ce réseau", a fait remarquer le premier responsable du secteur de la poste et des télécommunications. "C’est un travail colossal et un défi que nous devons relever, car, (....), si nous voulons aller vraiment vers l’objectif de numérisation du territoire, il faudra qu’on passe par cette densification de la fibre optique en mutualisant tous les moyens", a soutenu M. Benhamadi.
Yacine K./APS
Commentaires (3) | Réagir ?
La licence 3G est de la couleur de beaucoup flouss dans les matériels et les passations de contrats avec les fournisseur qui s'eéchauffent et par conséquents de ristournes à perdre la tête, c'est de cela dont il est question, on ne cherche pas sa tchipa dans un milieu flou ou l'on risque de se casser les dents, attendons donc les "51" avant de triquer au Pastis du même nombre.
El khorti fel khorti ma ken wallou ni la 3G ni sidi zekri. Le jour où la neige sera noire et le corbeaux blancs peut-être, mais pas avant.