Le CLA dénonce les blocages du ministère du Travail

Le CLA dénonce les blocages du ministère du Travail

Le Conseil des lycées d'Algérie communique.

Aujourd’hui, le syndicalisme enseignant connaît un essor avec plus sept syndicats de base au niveau de l’éducation. Son évolution a été plus ou moins tumultueuse voire irrégulière parce qu’elle dépend du rôle des acteurs qui l’ont animé. Il y a eu des moments d’hésitation, des temps de fluctuation, d’embrigadement, d’émergence, etc. La participation politique des enseignants (ou des syndicalistes enseignants) peut donc être analysée à travers les manifestations de leurs relations avec les pouvoirs qui se sont succédé. Ces relations se traduisent de temps à autre par la remise en cause du pouvoir ou de ses fondements comme ce fut le cas dès les débuts de l’indépendance.

Ces relations se traduisent de temps à autre par la remise en cause du pouvoir ou de ses fondements comme ce fut le cas dès les débuts des années 2002. Ce qui a fait que cet essor se trouve bloquer par l’administration au niveau du ministère du Travail car seuls sept syndicats et la centrale ont le droit de s’exprimer au niveau de l’éducation et ce malgré les conventions internationales ratifiées par l’Algérie qui refusent à certains syndicats comme le CLA, le SESS, le Syndicat des corps commun… d’être autorisés à s’exprimer démocratiquement et légalement. Si nous prenons l’exemple du Benin, un petit pays, on trouve plus de trente syndicats d’enseignants. Donc aujourd’hui en Algérie on est autorisé à s’exprimer démocratiquement non pas suivant les lois de la république mais uniquement suivants les relations avec les pouvoirs et cela se concrétise sur le terrain ; il suffit de voir les syndicats à qui on refuse le dialogue pour des raisons de récépissé d’enregistrement et cela depuis plus de deux ans. De plus c’est le seul pays au monde où on parle  dans les medias de syndicats agrées et de syndicats non agrées. Les uns ont tous les droits les autres non c’est deux Algérie différentes ou plutôt deux constitutions différentes pour le même algérien : celui choisi pour parler au nom des autres et celui qui n’a aucun droit et qui doit se taire.

Le CLA et les autres syndicats autonomes à qui on a refusé le récépissé d’enregistrement se battront jusqu’à la fin pour faire triompher les lois syndicales de la république confisquées par une bureaucratie dictatoriale, nous ne pouvons pas nous en tant que syndicalistes ou en tant que citoyens ou en tant de défendeurs des lois de la république sacrées pour lesquelles  1 million et demi d’Algériens sont morts car il est inadmissible qu’on 2012 l’administration continue à mépriser le peuple et lui refuse ses droits.

Le CLA s’est présenté plus d’une dizaine de fois depuis qu’il a été obligé de se plier aux exigences du ministère du Travail et de rectifier une dernière réserve non constitutionnelle mais à chaque fois on lui fait savoir que le dossier est maintenant conforme mais qu’il faut patienter cette politique de deux poids deux mesures montre le mépris de l’administration vis-à-vis du citoyen algérien.

Le CLA accuse l’administration de vouloir le pousser à sortir dans la rue pour des raisons non avouées mais s’il faut y aller pour arracher notre droit nous iront et l’histoire reconnaitra les vrais syndicalistes qui se battent pour les droits des citoyens de leur pays confisqués par une administration non responsable et non garante des droits de la république.

Le CLA avait cru qu’avec le changement de gouvernement les choses changeront mais rien n’y fait le ronronnement continue et les libertés syndicales restent tributaires des pouvoirs qui continuent leur fuite en avant. L’entêtement de l’administration vis-à-vis du CLA est incompréhensible et inadmissible.

Si le CLA cherche le récépissé d’enregistrement c’est uniquement pour nos adhérents qui sont décédés ou sortis en retraite ou ceux qui veulent continuer à militer et pour l’Algérie car comme tout le monde le sait le CLA existera avec ou sans récépissé d’enregistrement car sa voix a été entendu en Algérie et en dehors et c’est le premier syndicat qui avait prévu l’échec de la réforme, la crise de 2012, la violence et qui a un projet pour l’éducation, les paroles passent mais les écrits restent.

Vive l'Algérie et vive le CLA

Hakem Bachir, porte-parole du CLA

Plus d'articles de : Communiqués

Commentaires (1) | Réagir ?

avatar
gestion

MERCI