"Nous appelons les gouvernements français, britannique et américain, ainsi que l'Union européenne à demander à la Coalition nationale syrienne des forces de l'opposition et de la révolution d'user de son influence auprès de l'Armée syrienne libre pour obtenir la libération d'Ankhar Kotchneva", lit-on dans un communiqué de RSF rédigé en anglais.

Le document souligne que "ces trois pays, de même que l'Union européenne, ont reconnu la Coalition et son dirigeant Ahmed Moaz Al-Khatib en tant que représentants légitimes du peuple syrien" et qu'ils se voient donc obligés "d'inciter la Coalition à faire respecter les droits de l'Homme et les standards humanitaires internationaux".

De nationalité ukrainienne, Mme Kotchneva est arrivée en Syrie peu après le début du conflit en vue de couvrir, pour les médias russes, les événements en cours dans ce pays et d'accompagner les journalistes ukrainiens en mission dans les zones des hostilités. 

Elle a été enlevée en octobre dernier. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a demandé mardi à Damas d'intensifier ses efforts pour obtenir la libération de la journaliste. Les ravisseurs de Mme Kotchneva ont menacé de l'exécuter le 13 décembre s'ils ne reçoivent pas 50 millions de rançon avant cette date.

Ria Novosti