Gloire au FLN wahabbite !!!
"Le wahabisme est une vue de l'esprit. Personne ne saurait prouver qu'Ibn Abd Al Wahab a fait autre chose que de répéter ce qui était avant lui. Par contre le salafisme saoudien est bien un système original, fruit de l'Alliance entre deux familles, l'une doit jouer un rôle religieux et l'autre un rôle politique." Un anonyme dans blog
Houari Boumediene avait maintenu au bout d’une longue et solide laisse, la FLN, durant tout son règne, depuis le lendemain du coup d’Etat de juin 1965 jusqu’à son insoupçonnable maladie qui le plongeât dans le coma irréversible – dont un jour ou l’autre l’on reviendra dessus – transformant plus d’un responsable de l’époque dans le salut du bonheur. Le maître de l’Algérie, dépêtrée de la clownerie benbellienne et de sa façade ridicule partisane qui pétait les plombs par la bouche de Kaïd Ahmed et de Cherif Belkacem – pourtant très proches de Mohamed Boukharouba - faisant avaler toutes les espèces de couleuvre aux pauvres citoyens incultes et affamés, ne voulait pas que son discours et ses actions passent par le biais du Parti. Il écarte Mohamed Salah Yahiaoui de l’Académie militaire de Cherchell pour le mettre comme garde-chiourme à la tête de cette formation alors vidée de toute sa substance démagogique. Il avait déclaré à son ami intime Messaoûd Zeggar devant Saïd Aït Messaoudene, alors son conseiller personnel à la présidence de la République – qui n’a pas confirmé ou infirmé lors d’un bref entretien que j’aie eu avec lui lorsqu’il occupait la fonction de vice- président dans la commission des affaires économiques et sociales au sein de l’Assemblée nationale, au tout début des années 90 – "Si nous écoutons ce parti, nous aurons à transporter toute la misère du monde avec nous !".
Ce n’est qu’après son décès que cette formation a réussi à organiser un congrès extraordinaire en janvier 1979 qui le fait revenir en force à la surface de l’action politique. Et qui ne va pas tarder à faire tourner en bourrique Chadli Bendjedid depuis sa prestation de serment en tant que troisième président algérien élu jusqu’à sa démission devant la déconfiture du parti de Cherif Messaâdia devant la déferlante islamiste. Une sournoise et fulgurante démarche est entreprise par des caciques "civils" tapis dans l’ombre du temps du Conseil de la Révolution, qui consiste – extraordinaire ! – à faire émarger les hauts gradés militaires dans le parti, sous le regard ahuri de Kasdi Merbah, qui ne tarde pas à rejoindre l’"éfélinisation" du plus sûr rempart de la République, conforté et bluffé par l’élévation dans le prestige au grade de général. Tant et si bien que l’organisation de cette formation politique - qui était en fait sur les terrains de la pensée et de l’action une véritable milice - était articulée sur le schémas de la structure militaire. Un chef de kasma devient sans qu’il se rende compte un officier qui donne des ordres à des soldats, en répondant devant un officier supérieur de la fédération, lequel obéit au chef d’état-major du comité central, et ainsi de suite jusqu’au commandement suprême du bureau politique, qui réussit le pari de diluer l’entité militaire dans une espèce de corps mutant où quoi que l’on ait dit ou dise encore, le contrôle de la principale rente nationale échappe.
Car en termes clairs, qui restera écrit noir sur blanc dans le livre de l’Histoire, c’est la régence du fruit du sous-sol saharien qui a motivé et motive toujours l’idéologie du FLN post-Soummam, bien avant le bricolage économique et socioculturel qui a, pour de bon, abruti la nation. C’est dans ce sens sordide que les populations, toutes générations, sexes et souches confondues, s’en veulent de se sentir en appel permanent pour une mobilisation générale dans une guerre qui ne les concerne pas, qui ne sert l’intérêt national qu’à des moments où il s’agit de placer les éléments qui possèdent la carte de ce parti dans les rouages du mécanisme de l’Administration. Au point où à chaque situation de véritable échec dans le sein de cette formation politique, ça claironne que le pays est en grave danger alors les voyants internes ou exogènes ne l’indiquent pas.
Les militants du FLN, eux-mêmes ne savent pas pourquoi ils sont dans le FLN, sinon simplement pour être des citoyens qui attendent que la chance aille se mettre à sourire pour chacun, depuis le logement, le travail permanent, jusqu’aux faramineuse lignes de crédit, soit dans le privé, soit dans les grands contrats dans les responsabilités publiques à des milliards de dollars et d’euros avec des partenaires économiques étrangers, dont on dit pour certains, parmi les plus fréquentatifs de l’"économie" algérienne, qu’ils se réunissent pour voir comment empêcher que le FLN ne perdent pas le leadership dans le contrôle des affaires internes en Algérie. parce qu’avec lui il y a à boire et à manger à moindre frais tant qu’il existe de fervents militants de "là-bas" qui veillent à ce qu’on éduquent le renouvellement humain dans l’incapacité de penser la création d’un fusible et d’un mètre linéaire d’autoroute.
Vaincu par l’islamisme type pro-djihadiste du FIS, il y a deux décennies, qui a vu la rente en train de foutre le camp de ses mains, le FLN, s’en remet à l’Armée pour ressusciter en passant par l’entourloupe du RND, mais il ne semble pas s’en blâmer, Belkhadem en tête, en tombant dans le giron du wahhabisme qui accorde à merveille entre la gestion "moderne" du culte et les affaires du pétrodollar – même dans une campagne municipale où des militants affrètent des avions pour aller dans le profond pays raconter les bienfaits du FLN. Tandis que des partis sérieusement bâtis sur la démocratie cotisent ou carrément font la manche pour circuler dans les quartiers et appeler les citoyens à participer pour la construction intelligible de leur commune.
Nadir Bacha
Commentaires (9) | Réagir ?
Cela s’appelle être en porta-faux. Une vie de la naissance à la vieillesse endoctrinée par cette mentalité FLN de révolution bidon et d’oppositionisme imbécile ridicule à l’occident et a l’impérialo-sionisme.
Avec le temps, les prêcheurs du FLN se sont adaptés eux-autres à la vie dans la luxure et l’aisance laissant les nombreux suiveurs en porta-faux comme outragés par la tournure des évènements. Ils sont comme offusqués par tout ce qui bouge. Ils ont rien compris. les pauvres. En tous cas, ce qui ressort de tous les écrits affichés sur ce site est une profonde jalousie devant tous les succès de cette catégorie d’algériens civils et / ou militaires qui font la crème du système établi d’aujourd’hui. Il faut avouer que les acteurs de ce système sont des « entrepreneurs » de tout premier plan et ils sont tous arrivés au sommet non pas par hasard mais avec beaucoup d’intelligence, de manœuvres subtiles et de patiences bien maitrisées. Ils ont maintenant tout argent, sécurité d’emploi, autorité et longévité. Cela s'appelle "leadership" et l'expertise en management utilisée pour obtenir ces résultats a fait et fait toujours école et est bien assise pour durer plus longtemps, rente ou pas rente. Ce petit passage difficile n'est que passager et bientôt, le ciel s'éclaircira.
Rien ne nous oblige à ne pas comprendre Major Oro, comme un majordome en or, c'est-à-dire un larbin de haut standing, qui nous refait la psychologie sociale du FLN qui " s'est adapté aux autres" qui n'est plus khemas mais qui voit désormais comme l'ancien colon, que Major Oro carrese dans le sens du poil...
Le F L N version Belkadem, n'a rien a voir avec le F L N historique. Il est composé d'un ramassis d' opportunistes, lesquels changent d'habits, a chaque fois que c'est nécessaire, pour réserver leurs intérêts, Marxistes avec Ben Bella, Progressistes avec Boumedienne, Khobzistes avec Chadli,
Redresseurs avec leur seigneur Bouteflika, et qui sait, si a l'avenir l’Algérie serait dirigé par des Mollahs, ils deviendront des enturbannés. Ils ne disposent d' aucune morale, d'aucun principe, seul
le Koursi les intéresse. Belkhadem est un pauvre type qu'on manipule a outrance, lequel jouit de son rôle de vassal de la république de Bouteflika.