Commérages Tayabet Hammam : Abou Teflika, Abou Elmouthana et le juge du 13 novembre
« Touati M.» dit Abou Elmouthana, cela ne vous dit rien ? Et « Abou Mokdad Alouahrani » non plus ? Et bien, selon la version des services de sécurité servie à la presse, le premier a recruté le second, ce qui serait un acte philanthropique si le second, c'est-à-dire « Abou Mokdad Alouahrani », n’avait tenté d’assassiner le président de la République Abdelaziz Bouteflika à Batna le 6 septembre dernier , dans son nouveau job de kamikaze. Comme le second est mort, le premier, c'est-à-dire « Touati M.» dit Abou Elmouthana, et qui, par miracle se trouve aujourd’hui en prison, se présentera devant le juge le 13 novembre prochain. Il devra répondre de je ne sais quel méfait qui sera ensuite gracié une fois que Yazid Zerhouni , à partir de Paris ou d’Illizi, aura considéré Touati M. dit Abou Elmouthana comme « repenti » qui devra « d'abord clarifier sa situation vis-à-vis de la justice ». Tout est clair jusque là. Notons au passage que s’il avait survécu à son acte-suicide, Abou Mokdad Alouahrani, le kamikaze, aurait lui aussi été innocenté en vertu de la mémorable déclaration du 6 octobre de
Mourad Medelci à la chaîne 3 : « Les auteurs d'attentats-suicide perpétrés en Algérie sont des innocents, ils sont transformés en kamikazes et destructeurs souvent contre leur gré ». Autrement dit, Bouteflika, qui cherche à se distinguer pour sa postérité, a raté l’occasion d’être le premier chef d’état dans l’histoire à être tué par un innocent !
Mais revenons à Touati M. dit Abou Elmouthana. Ne cherchez pas à savoir comment il a recruté le kamikaze « Abou Mokdad Alouahrani » alors qu’il se trouvait dans une prison algérienne. Les « sources sécuritaires » ont déjà la réponse à la question. Elles disent, les sources, que « Abou Almouthana a avoué être en contact avec des réseaux en Tunisie dirigés par un certain « Abou Myriam Atounousi » pour recruter des algériens, dont Abou Mokdad, pour le combat en Irak, après que ces derniers se soient battus d’abord dans les rangs du GSPC. » En résumé, faire un stage d’initiation en Algérie avant de rejoindre Baghdad, se faire la main en tuant un chef d’état à Batna avant d’attaquer un G’I à Bassorah…
Nous ne parlerons pas du troisième, Abou Myriam Atounousi, cela fait trop de figurants pour aujourd’hui.
Tayabet Hammam 007
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