Gaz de schiste : l’opportunité algérienne pour la France
L'Algérie deviendrait un laboratoire pour des expériences technologiques.
Interrogé au sujet de l’exploitation des gaz de schiste dans l’émission politique de Jean-Jacques Bourdin, diffusée le 05 novembre 2012, sur BFMTV-et RMC, Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, souscrit au moratoire du gouvernement français (PS) sur l’exploitation des gaz de schiste. Tout en prônant une veille technologique active sur la question, le chef de l’opposition française souligne qu’"il faut que les technologies soient totalement adaptées" pour envisager l’exploitation du potentiel gazier français. Il se refuse à ce que la valorisation des gaz de schistes"se traduise par des conséquences écologiques catastrophiques", il faut, souligne-t-il, "lever l’hypothèque écologique". Jean-François Copé se garde d’aborder la question des permis d’explorations. Pourtant le président français avait rejeté en bloc l’ensemble des demandes d’explorations qui étaient en attente. Où donc les sociétés françaises pourront-elles s’acquitter de ce devoir de veille technologique et d’expérimentation ? En Afrique du Nord pardi !
La France a une formidable occasion d’effectuer ses "expérimentations" avec un risque écologique zéro sur son territoire ! 50 années après l'indépendance, les sociétés Française pourront, au moins par le truchement des joint-ventures se retrouver à Reggane pour expérimenter les techniques d’exploitation de gaz de schiste !! Peut-être iront-elles jusqu’à pousser l’avantage au point d’exiger que la sélection des sites soit assujettie à leurs niveaux d’irradiation ?!
C’est bien là le comble de la politique de "réhabilitation nationale" claironnée en grande fanfare en 1999 !
Mohand Bakir
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