Sidi Bel Abbès : une autre histoire extraordinaire !
Après celle du contrôleur repenti, une autre histoire digne d’être racontée par Shéhérazade au sultan Chahriar s’est déroulée il y a quelque temps encore dans la bonne ville de Sidi Bel Abbès.
Suite à l’intervention d’un proche, le wali a envoyé un de ses conseillers récupérer une carte grise en attente depuis le Saint Glin Glin auprès des services concernés. Sur place, le conseiller étonné s’est vu réclamer le bakchich habituel : 5 000 dinars.
"Mais c’est pas pour moi, c’est pour le wali !" s’est-il exclamé le torse gonflé.
"Même si c’est pour rabi", lui a répondu le guichetier imperturbable, chacun son terrain de jeu, lui mange gros dans les marchés publics nous, nous n’avons que ça à croquer !
Malgré les supplications et les menaces du grand conseiller, le guichetier est resté sur sa position. Le conseiller est finalement reparti bredouille, remonté les escaliers pour demander à voir le wali et lui a tout raconté. Ce dernier est devenu fou. Il s’est mis à invectiver tout le monde, la population, la ville, tous leurs saints, puis s’est mis debout, puis a couru vers le conseiller et l’a presque agressé pour finalement le menacer :
- Si dans une heure la carte grise n’est pas ici sur mon bureau, considère-toi comme suspendu !
Le conseiller a finalement payé l’amende de sa poche et le wali a reçu sa carte grise. Que s’est-il passé ? Le wali a eu peur. Du guichetier corrompu comme lui ? Oui ! Pour s’en prendre à lui, à un wali en fonction, dans sa propre wilaya, ce guichetier doit être poussé par derrière par un piston de bulldozer : au moins un général si ce n’est pas Bouteflika. Mieux vaut s’écraser (Dans cette ville beaucoup de personnes se disent des parents du président !) Et il s’est écrasé.
Ce poltron, ce wali, ce N B est toujours en fonction. Il est considéré aujourd’hui comme un des aigles actuels des collectivités locales. Après Sidi Bel Abbès, il a été affecté à Sétif et Constantine. Libre à vous de croire ou ne pas croire cette fable, c’est vrai qu’elle est grosse mais c’est la vérité vraie !
El Habri Bounif
Commentaires (3) | Réagir ?
Vous habitez où monsieur Bounif ? Votre histoire est étonnante d'abord celui qui connait le wali récupère sa paperasse max en 24H et puis dans la mafia ou la mafia sœur, ils se connaissent et se rendent la balle
Rien d’étonnant l’ors de mon dernier voyage au port d’Alger j’ais vu le pafiste
Quitte son guichet et aller en queue de chaine pour arracher des passeports de la main
De certaine personne (immigres) et ils proposer de se retrouve dans les allés derrière en faisant
Semblant d’aller fume une cigarette en tout l’égalité