Libye : la ville de Bani Walid toujours interdite d’accès
L'accès à la ville libyenne de Bani Walid, où se sont déroulés en octobre des combats entre l'armée et des milices locales, est bloqué, y compris pour les milliers d'habitants exilés qui souhaitent rentrer chez eux, ont annoncé lundi des responsables militaires.
L'armée libyenne et des milices alliées ont repris le contrôle mercredi de la ville de 70.000 habitants, ancien bastion de partisans de Mouammar Kadhafi, à 170 km au sud de la capitale, Tripoli. Les forces de l'ordre et les autorités locales ont précisé que le blocus prendrait fin d'ici la fin de la semaine afin de rétablir l'approvisionnement en eau courante, en électricité et en communications.
"Dans trois jours environ, (les habitants) devraient pouvoir revenir à Bani Walid", a annoncé Ali al Cheikhi, porte-parole de l'armée. Des responsables militaires ont également cité la présence de graffitis, susceptibles d'attiser les tensions, comme raison du blocus de Bani Walid, où les journalistes étrangers ne peuvent pas non plus se rendre.
Des dizaines de tués
La prise de Bani Walid illustre l'incapacité du gouvernement de Tripoli de réconcilier les groupes qui entretiennent des rivalités de longue date, ainsi que son échec à faire rentrer dans le rang les milices qui ont contribué à la chute du Guide de la révolution déchu.
Les combats ont fait des dizaines de tués et des centaines de blessés après la demande du gouvernement que les autorités de Bani Walid livrent les ravisseurs et les tortionnaires d'Omar Chaabane, un combattant rebelle qui avait participé à la capture de Mouammar Kadhafi, tué à Syrte le 20 octobre 2011.
Omar Chaabane, originaire de Misrata, est mort des suites de ses blessures dans un hôpital parisien en septembre après deux mois de captivité à Bani Walid.
Reuters
Commentaires (1) | Réagir ?
C 'est a la France et a l ' O T A N qu'incombe la responsabilité de cette hécatombe organisé par le
nouveau pouvoir, pourquoi ne s' inquiét' on plus des civils Libyens, livrés a la vindicte des ex terroristes, devenus les nouveaux soldats du régime auto proclamé par l'occident. Ces civils ne méritent 'ils pas la protection de l' O N U ?, parce qu' ils ont eu le malheur de ne pas applaudir ce nouveau régime. La responsabilité pleine et entière du conseil de sécurité est engagée, il ne
doit pas laisser ces civils face a la vengeance des ex rebelles, c 'est un véritable S O S qui est lancé par ces populations, impuissantes devant leurs bourreaux.