Le Matin 24-10-2017 202953
Peut-on appeler son fils " Jihad " en France ? Peut-être plus, puisque la marie de Toulouse vient de saisir la justice afin que le prénom d’un nouveau-né soit invalidé.
Pour la mairie Française, le choix du prénom pose problème, dans le contexte terroriste actuel.
La mairie, qui croit que ce prénom pourrait porter préjudice à l’enfant, s’appuie sur un article de loi 57 du code civil qui stipule que "si le juge estime que le prénom n’est pas conforme à l’intérêt de l’enfant", il peut en ordonner son annulation et la suppression sur les registres de l’état civil et l’attribution d’un autre prénom de l’enfant qu’il pourrait déterminer lui-même (le juge) "à défaut, par les parents, d’un nouveau choix qui soit conforme aux intérêts susvisés".
En tout cas, l’affaire du petit "jihad" suscite la polémique et enflamme la presse et les réseaux sociaux de l’autre côté de la méditerranée. Entre la provocation des uns et l’hystérie des autres, cette affaire traduit le grand malaise qui règne actuellement en France.
H.K