Le Matin 05-04-2016 32849
Un peuple qui n’est pas propriétaire de la voix de ses martyrs, ne peut revendiquer ses droits et n’a aucun devoir en échange. Il est juste une mémoire qui n’est pas un fondement de son identité.
Le scandale "Panama Papers" nous remet à l’heure de la vérité et de la trahison suprême qui sévissent notre peuple par un pouvoir de hooligans. La politique de la médiocratie et de l'incompétence produisent quotidiennement des scènes inconfortables du savoir vivre en diplomatie. Ces discours et ces comportements indécents de la politique de la basse-cour ont terni l’image de notre pays sur la scène internationale et nous sommes l’objet de la dérision et de la moquerie. Une fin vitale de la vengeance d’un homme en quête de repères pour finir sur le trône du roi des tempêtes. Ce cavalier de l’apocalypse institutionnalise La corruption afin de punir notre peuple pour son courage et le soumettre à l’ordre de la confrérie par la glorification de la corruption qui gangrène notre pays depuis la politique de qararna (nous avons décidé) à la société offshore établie au Panama, Royal Arrival Corp de son ministre de l’industrie et des mines M. Abdeslam Bouchouareb. Une société crée en avril 2015 à travers les services de la société de domiciliation d’entreprises offshore Mossack Fonseca.
La pyramide d’imposture se reconstruit sur les cendres de mille milliards de dollars, des sommes colossales soties de notre pays par le sommet du pouvoir et ses alliés biologiques pour atterrir dans des paradis fiscaux, dans des banques du golf islamique et dans des investissements immobiliers en Europe et en Amérique. La récupération de Lee Van Cleef et de Clint Eastwood dans "Et pour quelques dollars de plus" prouve la sériosité du parrain a repêcher son filleul de la justice italienne d’une part et d’offrir un allié fidèle à la politique du gang d’autre part.
L’utilisation et l’exploitation à des fins frauduleux du monde des zaouïas démontre la volonté du pouvoir à vouloir instaurer la médiocratie et la malhonnêteté par des actions qui dépassent les limites du droit, de la morale et de l'éthique. Nous avons honte de réagir face à ces expositions d'indécence eu égard au respect de notre éducation, de l’image de nos parents et de nos attachements à nos valeurs ancestrales.
Le hold-up continue ses descentes nocturnes sur un terrain marécageux et l’avenir des uns sur le compte des autres est devenu problématique. Ahmed Ouyahia est la dernière exploitation qui sera mis à la porte de la ligne de ceux qui ont été poussés dehors à commencer par Mme Khalida Toumi. Ces malheureuses victimes sont et seront tombées sans apothéose et leur vie politique se termine brutalement. Ils n’ont plus le droit à la parole et le silence accompagnera leurs émotions dans l’au-delà. L’exemple vivant de Belkhadem et la majorité des acteurs politiques de l'Algérie de Chadli témoigne de cette discipline que doivent suivre à la lettre les exclus pour raison disciplinaire et autres. Certains ont osé faire face par leur engagement politique et démasqué les agissements dépravés de cet homme qui place le pouvoir au-dessus de notre citoyennete. Un homme en ville fait la loi et le reste, reste pour le reste des restes.
Le scénarios de Chakib Khellil n’est qu’à son début et le peuple algérien peut produire des miracles. La peur de la justice et le silence des corps constitués qui sont censés remettre nos valeurs sur le podium du respect du droit et de la déférence de nos valeurs morales peuvent pousser la voix de nos villes, de nos villages et de nos douars à la remise en ordre. des équations multiples de retour de situation ne sont pas écartées et le pays par ses enfants sincères et propres peuvent remettre notre Algérie sur le chemin des droits et libertés et rehausser notre image à la hauteur des nations respectueuses, à commencer par racheter les droits de propriété de notre Qassamen.
Brahim Gater