La 50eme trahison de Bouteflika…
Absent au cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, Bouteflika a préféré déployer toute l'énergie qui lui reste, à "dialoguer" avec les organisations terroristes d'Al Qaïda au Maghreb islamique...
Le 26 juin dernier, alors que la communauté internationale, dont la France et les Etats-Unis, émet des signaux d’alerte sur Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a occupé, sans coup férir, tout le Nord du Mali et ses principales villes, Tombouctou et Gao, Bouteflika recevait, dans le plus grand secret, à Alger, une délégation de l’organisation terroriste Ansar Eddine, de souche Targuie, pour, soit disant, autour d’une table de négociations, privilégier la voie du dialogue pour une issue pacifique à la crise malienne. C’est son ministre délégué, chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Mesahel, qui, à demi-mots, a confirmé cette rencontre. Quelques jours après, les terroristes d’Ansar Eddine mettent à sac Tombouctou, donne des spectacles de flagellations publiques, vandalisent des commerces jugés par eux illicites, détruisent, sous les caméras occidentales, monuments historiques, mausolées, tombeau des saints, piétinent, sous des rires hystériques, des statuettes en bois, font des rondes d’intimidation à bord de leur 4X4 surarmées. Et tout cela, sans qu’Alger n’en dise mot.
Par cette attitude indigne et de haute trahison, c’est toute la politique anti-paix de la réconciliation nationale de Bouteflika qui se remet à l’œuvre. N’est-ce pas que c’est dans les pics des massacres terroristes du GSPC et du GIA que Bouteflika n’a eu de cesse d’en congratuler les chefs et «émirs» sanguinaires, les invitant à sa table de négociation pour sceller une "paix" dans les flots de sang du peuple algérien en l’accusant d’avoir résisté à ses pseudo "repentis", ses "Monsieur Hattab" et ses "vénérables cheikh Abassi Madani."
De même, sous prétexte de trouver une solution politique "négociée" avec "toutes les parties" en conflit au Mali, Bouteflika a certainement payé, avec l’argent du contribuable, toutes les commodités de voyage, aux terroristes d’Ansar Eddine, accueillis à Alger, comme la famille Kadhafi pour "des raisons (plus) qu’humanitaires" et ce, dans le mépris des Algériens qui, au plus fort des tempêtes climatiques de l’hiver dernier et des attentats meurtriers d’Al Qaïda, sont abandonnés par un Etat qui préfère venir en aide à ses groupes terroristes, se saigner les sangs pour leur confort, leur chari’a, leur terreur.
Tout récemment, alors que Bouteflika s’est éclipsé durant le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie – il a menacé de repartir là où il venait en 1999 - , il se met en avant en recevant derechef une autre organisation terroriste, le MUJAO qui lui réclament 45 millions d’Euros pour la libération des diplomates algériens qu’elle a pris en otages au Nord du Mali, une demande de rançons révélée toujours par Abdelkader Messahel. La même organisation terroriste a revendiqué l’attentat kamikaze contre le siège du groupement de gendarmerie de Ouargla menaçant l’Algérie d’autres représailles à ses frontières. Comme seule réponse à ces menaces, Bouteflika ligote son armée, appelle au dialogue et invite, à la suite d’Ansar Eddine, le Mujao à sa table de "négociations" qui prend tous les reliefs d’abdications.
Dans le même temps, l’opinion médiatique a cru déceler une "volonté" d’Alger de s’impliquer militairement au Mali pour combattre Al Qaïda au Maghreb islamique. Mais cela n’est que poudre aux yeux à l’intention d’une communauté internationale qui n'est pas dupe puisqu'elle se rend à l’évidence de toutes les dérobades de l’Algérie, notamment sur la boucherie commise sur le peuple syrien par son dictateur, Bachar al-Assad.
Cette même opinion internationale a eu à tester le "Révolutionnaire" Bouteflika qui a soutenu jusqu’à la dernière minute, ses amis de la dictature au Maghreb des partis uniques et iniques, Ben Ali, Kadhafi, Moubarek.
Comment un tel Président peut-il légitimement, être partie prenante du cinquantenaire de notre indépendance quand, dans ses faits et gestes, il s’acoquine avec les organisations terroristes d’Al Qaïda au Maghreb islamique dont les chefs, faut-il le rappeler, ont eu les faveurs de son amnistie générale, leur accordant une impunité sans conditions, exceptions faites pour sa réélection à vie quel que soit le sort de l’Algérie pour laquelle il est sans doute prêt à en soutenir, encourager le projet théocratique et la terreur qui l’accompagne mis en œuvre par ses interlocuteurs du dialogue, les terroristes d’Ansar Eddine.
Ainsi, pour le cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, son Président, fétu de paille, réduit au silence et à la dérobade, mais se voulant déjà à la tête d’un grand Khalifat, trahit les idéaux fondateurs de l’appel du 1er Novembre, des résolutions du 1er Novembre et se fait un "supplétif" inconditionnel, une recrue "à genoux", rampante, dans les rangs terroristes d’Al Qaïda.
R.N
Commentaires (13) | Réagir ?
Et si le chef du GSPC n'était autre que si Abdelaziz, bien des responsables politiques et militaires
se morderaient les doigts, pour avoir contribué a donner un chef aux terroristes. Il refuse de dialoguer avec la jeunesse algereienne, mais reçoit en grande pompe les criminels intégristes, responsables de prises d'otages et notament de diplomates algeriens. En d'autres cieux, la ou il y a
des institutions démocratiques, il est impossible de laisser, un homme dont les capacités physiques et mentales diminuent de jour en jour, continuer a diriger le pays.
Azul fellawen,
Où sont les ignares pseudos patriotes qui ne cessaient de porter la charge à la moindre critique porté à la radp à travers ce site ?
Qu'ils nous expliquent le pourquoi du comment de cette forfaiture, qu'ils nous éclairent sur ce maudit pays qui reçoit avec les honneurs les terroristes. Ils sont toujours là à cracher sur Ferhat Mehenni, sur le MAK, sur Israel.
Mes amis, mon grand père que dieu ait son âme n'est pas mort pour ce pays factice. Il est mort les armes à la main pour défendre et libérer sa terre, pas pour ce pays de la honte et du déshonneur.
Un pays qui verse des pensions aux égorgeurs de ses propres enfants, qui reçoit ceux qui détruisent des monuments, violentent des femmes, des enfants, des vieillards, détruisent des monuments, des tombeaux, tuent et saccagent, ne peut être considérer ni respecter.