Belkhadem en candidat du FLN à la présidentielle 2014 ?
Deux leçons à retenir de ce scrutin qui n’a d’élection que le nom. D’abord le taux des boycotteurs et ensuite la candidature à la prochaine présidentielle.
Le générique du scénario concocté par le régime Bouteflika, nous l’avions déjà décrypté et dénoncé ici même. Le régime reconduit le FLN avec son alter ego, le RND pour 5 ans à l’assemblée nationale. Devant la désaffection, le vide créé et surtout organisé par le pouvoir, fallait-il s’attendre à autre chose ? Non. Mais ce qu’il y a lieu de retenir ce n’est pas justement le taux de participation dont se glorifie les porte-voix du régime. Non, car il est minoritaire, comme le souligne judicieusement Maamar Farah, ce matin, (*) "Nous retiendrons deux chiffres : le corps électoral global compte 21 664 348 électeurs. Le nombre de votants a atteint 9 313 186, soit un taux de participation de 42,90% (avec un record de bulletins nuls). Autrement dit, la majorité des Algériens a dit "non" au vote, "non" au Premier Novembre débarquant un dix mai, "non" à l’appel du président de la République, "non" au système, "non" aux partis ! Voilà la réalité, voilà la vérité ! A vous d’en tirer les conclusions".
Vendredi, c’est par la voix de Daho Ould Kablia, le puissant ministre de l’intérieur que le peuple algérien apprend que le changement c’est désormais dans la continuité. De réformes politiques il n’en y aura point puisqu’on prend les mêmes et on recommence. Un demi-siècle après que l’Algérie eut arraché son indépendance, on en est toujours à ânonner les mêmes antiennes nationalistes, à convoquer les morts pour mieux tromper les vivants.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser le régime ne connaît pas l’état de grâce, mais l’état de glace. De fil en aiguille, la première idée développée nous amène à la seconde, autrement plus importante, celle de la prochaine élection présidentielle. Normalement, raison biologique oblige, Bouteflika ne se représentera pas pour un quatrième mandat. Il l’a laissé entendre. A partir de là, la question qui vaille d’être posée tout de suite est : à la lumière de cette victoire du FLN, Belkhadem sera-t-il le candidat du pouvoir à l’élection présidentielle de 2014 ?
Certains diront que c’est encore trop tôt, mais en haut lieu, on a déjà commencé à affuter les armes médiatiques de cette "bataille". Confronté à une fronde interne, Belkhadem n’a eu un sursis à la tête de l’ancien parti unique qu’à la faveur de cette élection. Ses adversaires ont promis de reprendre la sédition les prochaines semaines. L'invité surprise pourrait être Saïd Bouteflika. On se rappelle qu'avant le printemps arabe, la scène politique bruissait de sa probable candidature pour remplacer son frère à la présidence. On lui avait même prête le lancement d'un parti politique. Mais depuis le vent de révolte populaire qui a emporté nombre de dictateurs de la région, il a mis une sourdine à ses actions.
Reste l’ancien premier ministre Ali Benflis qui, selon certaines sources, est en train de revenir en douce à la vie politique, après un silence qui aura duré presque une décennie.
Yacine K.
(*) Le Soir d'Algérie du 12 mai
Commentaires (16) | Réagir ?
On se se laissera plus présider par des potentats, FLNistes, assoiffés de pouvoir, ignares, racistes, arabistes, islamistes;baathistes délinquants de la première heure, des bandits de grand chemin qui ont ruiné le pays, fait classer l école algerienne dernière de la planète;dilapider ses richesses, hypothéquer l'avenir des futures générations!Sachez bande de racaille qu'on ne se laissera plus faire par des mercenaires imposées par Degaulle et l'Egypte en 1962 qu'on est prêt à tout pour en découdre avec la vermine que vous êtes;alors inutile de faire des projets à l'avenir, car votre fin est toute proche et vous payerez toutes vos forfaitures avec vos rejetons, et rien n’arrêtera la machine qui vous écrasera et vous portera au diable!
Continuez a mystifier cette bande de dynosaures... la jeunesse de ce machin continueront a croire que ces bidules sont vraiment capable de tout.