Un mort et plusieurs blessés dans des émeutes en Tunisie
Les manifestations de colère se poursuivent à Sidi Bouzid pour le 6eme jour consécutif. Des affrontements ont également éclaté entre les habitants de Meknassi et les forces de l’ordre.
Une voiture de police a été incendiée et plusieurs manifestants ont été interpelés. Des jets de pierres et des cocktails Molotov ont ciblé les locaux du parti au pouvoir et ceux de la commune et de la délégation.
Les forces anti-émeute ont répliqué en intensifiant l’utilisation des bombes lacrymogènes. Des sources ont confirmé qu’à la Délégation de Menzel Bouziane, les manifestants ont mis le feu au siège de la délégation, puis ont assiégé le commissariat. A Kasserine, 15 avocats ont organisé un sit-in de protestation qui s’est transformé en marche vers le siège de l’Union régionale du travail, pour exprimer leur solidarité avec les habitants de Sidi Bouzid. Le service de communication de l’Union générale du travail de Sidi Bouzid a déclaré que des négociations ont eu lieu, le 21 décembre, entre le gouverneur et deux membres de l’UGTT, Mohammed Saàd et Mouldi Jendoubi, qui se sont rendus à Sidi Bouzid le 20 décembre.
Elles se sont soldées par un accord concluant à la libération de tous les manifestants, au nombre de 34, à l’exception de 3 pour des raisons sécuritaires.
Les syndicalistes ont rendu visite à Mohammed Al Bouazizi, qui a tenté de se suicider, et qui reste hospitalisé au centre des brulures graves à Ben Arous.
Ils ont confirmé que ce dernier est en vie, contrairement aux informations relayées par les medias faisant état de sa mort.
Par ailleurs des sources ont signalé que l’ampleur des manifestations a diminué à sidi Bouzid, et qu’une cinquantaine de militants du parti au pouvoir ont agressé des manifestants sous l’œil complice des forces anti émeutes.
Par contre, d’après d’autres sources, les manifestations ont atteint la ville de Djelma qui se trouve à 26 kilomètres de chef-lieu du gouvernorat de Sidi Bouzid.
Agression d'un journaliste en direct pendant une emission de Radio Kalima
Reporters sans frontières et l’Observatoire pour la Liberté de la Presse, d’édition et de création (OLPEC), son organisation partenaire en Tunisie, dénoncent l’agression, le 24 décembre 2010 à dix neuf heures, du correspondant de Radio Kalima, Moez El-Bey, alors invité d’une émission que Radio Kalima diffuse en partenariat avec Radio Galère à Marseille (88.4FM).
Le journaliste y intervenait en direct depuis son domicile de Sfax pour commenter les événements survenus dans le gouvernorat de Sidi Bouzid (260 km au sud de Tunis) qui viennent de connaître de nouveaux développements avec le décès d’un manifestant de Menzel Bouzayane.
Quelques minutes après le début de l’émission, les auditeurs ont pu entendre des coups frappés à la porte du domicile du journaliste. Des cris, puis plus rien, la ligne ayant été coupée. Des habitants du quartier ont agressé Moez El-Bey, sous le regard complaisant d’agents de police, présents sur le palier. D’après les informations recueillies par Reporters sans frontières et l’OLPEC, les policiers auraient dit aux voisins que le journaliste s’était introduit chez eux en leur absence. Le journaliste a porté plainte pour effraction de domicile le 25 décembre.
Toute a commencé le 17 décembre quand Mohamed Bouazizi, 26 ans, vendeur ambulant, s’est fait confisquer sa marchandise par la police municipale, n’ayant pas les autorisations nécessaires.
En désespoir de cause, le jeune homme a tenté de s’immoler devant la préfecture pour protester contre la saisie de sa marchandise. Grièvement brûlé, il a été transféré dans un centre médical près de Tunis. Cet incident a mis le feu aux poudre puisque des protestations des habitants de la ville ont dégénéré en affrontements avec la police.
Selon la version officielle, des agents de la garde nationale, après avoir vainement tenter de dissuader les manifestants, ont été amenés « à recourir aux armes dans le cadre de la légitime défense ».
Des renforts de police dépêchés de Sidi Bouzid, ont encerclé la ville de Menzel Bouziane en interdisant les accès, selon des sources syndicales, citées par AFP. Les forces de l'ordre ont procédé à une vague d'arrestation, ajoute la même source.
Les autorités tunisiennes, ont qualifié lundi les troubles d’«incident isolé» non sans avoir dénoncé leur «exploitation malsaine» par l’opposition.
Commentaires (8) | Réagir ?
azul fellawen,
la confederation amazigh des hamamma (ait-ifren) la ville de meknassa se souleve, suvit par les villes de jilma, bou-ziane puis touche tout le gouvenement ou prefcture de sidi-bouzid. le soulevement contre le mepris du pouvoir, conre le chomage, la mal-vie... bienque la region commence a s'indutriellisér par le textelles, l'agriculure. l'industrie de transformation de produits locaux, la capiale de marichairs, e viande d'agneau, du lait, cheval amazigh... tout cela n'est pas suffisant pour absorber les nomades qui se sedentarisent de plus en plus et qui frappnt aux porte de l'emploi... tout a commencer par jeune sorti de l'universite sans emploi devenu commerçant a la sauvette. aprehende par la police.... ayant voulu suisider par electrocution... transferé a lhopital ces jours ne sont pas en danger. sorti avec des graves bruleurs.... ce qui est important ici. l'information a circuler a vitesse vertigineuse toutes les villes de la conferation de meknassa embrassees. ce qui est sur ce soulevement va atteindre la capitale par solidarite avec leurs freres de la steppe....
le pouvoi est divisé.... recul... veut trouver des solutions... meme u. g. t. t. a fait un souien sans faille aux manifestants... les derigeants de u. g. t. t. sont sur place sur les lieux de soulevement pour apporter aide et soutien moral... meme sfax, souss, ne sont pas en reste ça bouillone. ce qu est bien dans tous cela les leaders syndicaux tunisiens sont avec le peuple parceque ils viennent de la pleb. pas comme certains de nos derigeants de l'u. g. t. a. viennent des caidates, de bourgeois, et du s. i. t. dont certains ont des doubles naionalies. sont pas pris du peuple mais toujours a coté du pouvoir... combien de soulevemen en algerie aucun soutien de l'u. g. t. a... meme si il ya des soutiens individuels de certains...
ce soulvement est une leçon donneé... a repenser nos syndicats...
en conclusion en tant que syndicaliste je suis de tout coeur avec nous cousins tunisiens.. nous leurs souhaitons une bonne reprise economique. une bonne posperite. bon retablissement au blesseé. bon retablissement aux blesses de l'université de tafilalt, une bonne liberation de nos amis lybiens incarcers injustement, a nos travailleurs maliens et nigeriens qui travaillent dans les mines d'uranium sans aucune protection a ciel ouvert. a nos travailleurs qui n'arrivent pas a joindre les deux-bouts.... a nos chomeurs (ses)... a notre tamazgha, a l'humanité. tanemirth ar timlillith.
@ Algé_rien de la part d'un autre algérien
" le peuple tunisien a voté pour donné plus de droit a la femme... celui-ci mérite ce qui lui arrive.. le remède... aucune concession aux dictatures ". En plus simple "poussez-vous de la que je m'y mette ". Minable de la première a la dernière lettre de vôtre commentaire. Sincèrement