A Tizi-Ouzou, Bouteflika appelle à l'unité nationale et fait son mea-culpa : " Je me suis trompé sur avril 2001 "
Le président sortant Abdelaziz Bouteflika, qui brigue un 3e mandat, a lancé aujourd'hui un appel à "la réconciliation et l'unité nationales" à Tizi Ouzou, en Kabylie, au cours d'une rencontre "historique" avec la population, a constaté un journaliste de l'AFP.
Après Bejaïa mercredi, le candidat s'est pour la seconde fois en trois jours, incliné devant la mémoire des « martyrs » du printemps noir.
Mêlant le français et l'arabe, M. Bouteflika a affirmé ne "jamais avoir imaginé la Kabylie sans l'Algérie, pas plus que je n'ai imaginé l'Algérie sans la Kabylie", devant une salle archi-comble en qualifiant cette rencontre d'"historique".
« Je ne peux ne pas que m'incliner devant les martyrs de 2001 », a dit le président sortant au cours d'une courte prise de parole qui a duré environ 17 minutes. « Les Algériens les pleurent. Je ne sais pas jusqu'à l'instant ce qui a provoqué cette tragédie nationale », a affirmé le candidat. « Je suis un authentique amazigh. Quand je me trompe, je sais faire mon mea-culpa, je n'ai jamais frappé quelqu'un dans le dos », a encore souligné M. Bouteflika. Avant de reconnaître : « je me suis trompé » sur l'origine de la crise en Kabylie.
Mais "le patriote que je suis ne peut imaginer un instant que l'on puisse discuter de l'unité nationale", a ajouté M. Bouteflika, et soulignant l'accueil "digne" que Tizi Ouzou lui avait réservé.
A Tizi-Ouzou, Abdelaziz Bouteflika a eu un bain de foule sur un parcours de plusieurs centaines de mètres dans la rue Houari Boumediene, au milieu d'un impressionnant dispositif de sécurité. Des milliers de policiers et gendarmes ont été déployés dans la ville et sur la rocade sud, empruntée par le cortège présidentiel. Deux heures avant l'arrivée du président, les téléphones mobiles ont été désactivés et les services de sécurité scrutaient le moindre mouvement suspect parmi la foule. Mais globalement le dispositif mis en place a fait preuve de beaucoup de souplesse envers milliers de personnes présentes, invitées à bien accueillir « le président » et « le candidat ».
Visiblement satisfait de l'accueil qui lui a été réservé à Tizi Ouzou, le candidat Bouteflika a affirmé dans son allocution : « après cet accueil chaleureux je peux mourir tranquille ».
Source : AFP-TSA
Commentaires (104) | Réagir ?
Pas vrai, Bouteflika n'est aucunement fier d'être amazigh. Il ne peut pas prétendre ne pas connaitre la vérité sur les événements de kabylie, en 2001; comme il ne peut pas ignorer le fait qu'il s'est entouré de tous les salopards du pays (Belkheir, Zerhouni, Ouyahia, Belkhadem, Soltani, ... etc)
Pas vrai, non plus, sa visite en kabylie est loin d'être un succès, puisqu'il ramené avec lui des militaires en casquettes blanches, pour servir de public. Allez sur le site officiel du RCD et vous aurez même une photo à l'appui:
http://www. rcd-algerie. net/details_evenement. php?Rid=167&Aid=984&titre=Bouteflika-Kabylie%20:%20aveu%20historique
Que des mesonges. Comme d'habitude!
Non boutef n'a pas ete recu par les kabyles, il a ete recu par des gens importes d'autres wilayas dans des bus immatriciles a setif, bordj, boumerdes, alger et parkes comme du betail dans le secteur militaire de tizi ouzou, sans oublier le ramassis de toutes les prostituees originaires de l'ouest qui travaillent dans les bars et cabarets du centre. Quand à sa reconsiliation, on n'est pas concerne, dans notre culture, aux criminels, on ne pardonne jamais, s'il la decreté, c'est pour blanchir ceux qui l'ont fait president, afin qu'ils ne payent pas pour leurs crimes durant la decennie noire, ainsi que pour enterrer l'affaire des 2000 disparus;malheureusement, pour euX, ils finiront tous devant le TPI?POUR TOUT CE QU'ILS ONT FAIT AU PEUPLE ALGERIEN?il n y aura jamais de reconsiliation sans la verite et la justice, si non cela s'appelle de la trahison et de l'injustie, Quand à ta fourberie de mourrir tranquille, saches qu'on ne t' pas recu, ni t' applaudi;donc tu mens à toi meme, et tu le sais d'ailleurs, car on connais bien qui tu es et qui est qui, on connais les vrais qui ont libere le pays, dont tu ne fais malheureusement pas partie, et on connais tous les imposteurs drapes à oujda et qui ont pris le pouvoir de force depuis 1962 et qui ont mis l'algerie à plat ventre, et dont les consequences sont et seront dramatiques.