A comme Algérie (III)

L'Algérie dans les années 1990. Ici l'ex-Fis règne sur Belcourt.
L'Algérie dans les années 1990. Ici l'ex-Fis règne sur Belcourt.

Dans les années 1990, les médias américains ne parlaient que de l’explosion de la criminalité. À tel point que le président Clinton a déclaré: «Nous savons que nous disposons d’environ six années pour inverser cette tendance, sans quoi notre pays sombrera dans le chaos." (1)

C comme criminalité

La totalité des fonds d’exception étaient mobilisés à la lutte contre la criminalité. Tous les experts étaient unanimes dans leur pessimisme : aucun miracle ne pouvait stopper le raz-marée. La tendance, d’après le criminologue James Alan Fox, allait ou doubler ou progresser de 15 %. Mais au lieu de continuer à grimper les courbes chutèrent d’une façon surprenante. Le nombre de mineurs assassins a été divisé par deux. En 2000, on a enregistré le taux de meurtres le plus bas depuis 35 ans et toutes les catégories étaient touchées de l’attaque à main armée au vol de voiture. À New York, on était passé de 2245 meurtres en 1990 à 596 en 2003. Bien sûr, les politiciens via leurs experts s’attribuèrent le mérite : le crime a reculé grâce à la reprise économique, les lois récemment votées et les nouvelles stratégies policières. D’après des études américaines, une baisse de 1% du chômage entraine une baisse de 1% de la criminalité sans violence. En 1990, le taux de chômage avait perdu deux points, la criminalité sans violence 40.

En Algérie, on n’a pas eu cette baraka, on est passé des incendiaires du Souk el fellah aux égorgeurs de bébés. Pourtant, il faut le reconnaitre, l’Algérie n’a pas lésiné dans l’achat des armes les plus sophistiquées ainsi que sur le nombre de policiers de soldats et de généraux. Reste son maillon faible : le QI de ses politiciens. Mais ce n’est pas là où se trouve le "sésame", d’après Steven D. Levitt couronné en 2003 par la prestigieuse médaille récompensant le meilleur économiste américain âgé de moins de 40 ans. Il se décrit ainsi : "Je ne connais pas grand-chose à l’économie. Je ne suis pas bon en maths, je ne fais pas beaucoup d’économétrie, et je ne sais pas faire de théorie. Vous ne pouvez pas me demander si la Bourse va monter ou descendre, si la croissance va se poursuivre, si la déflation est souhaitable ou pas : si vous m’interrogez sur les impôts, je ne peux décemment pas vous racontez que j’y entends quoi que ce soit, ce serait une escroquerie totale." Comment diable a-t-il pu obtenir sa médaille et qu’on vienne le solliciter pour ses conseils, des lecteurs du New York Times en passant par la CIA, General Motors, les New York Yankees… jusqu’aux candidats du Tour de France.

L’écrivain et journaliste Dubner, explique le phénomène Levitt: "C’est un intuitif. Il décortique des montagnes de données pour y déceler ce que les autres n’ont rien vu. Il trouve le moyen de mesurer un effet que les économistes chevronnés ont pourtant déclaré immensurable." C’est comme cela qu’il a déniché la cause de l’effondrement du taux de la criminalité : Norma McCorvey. Une jeune femme pauvre alcoolique droguée mère à 21 ans de deux enfants adoptés à la naissance. Au début des années 70, enceinte pour la 3eme fois, Norma veut se débarrasser du bébé, mais l’avortement était interdit au Texas et dans la quasi-totalité des autres Etats. La Cour suprême se saisit de l’affaire Melle Roe pour protéger l’anonymat de la plaignante. Quand la justice lui octroya la permission d’avorter, il était trop tard. Elle donna naissance à un troisième bébé adopté comme les premiers. Une génération, plus tard, Levitt explique que cette malheureuse est à l’origine de la pénurie de criminels. Une fois l’avortement autorisé en Amérique grâce à l’Affaire Roe, les futurs délinquants ne sont tout simplement pas nés. Puisque c’est précisément des femmes comme Norma qui sont prédisposées à être les mères de rejetons qui posent des problèmes à la société.

En Algérie où l’avortement est interdit où l’adoption est plutôt cosmétique où les mères alcooliques et droguées n’existent pas, on se demande quel est le profil des génitrices qui donnent naissance aux énergumènes qui remplissent les prisons et les cimetières donnant des sueurs froides même au-delà des frontières. Avant 1966, la Roumanie était le pays occidental le plus libéral concernant l’avortement. On comptait 4 interruptions de grossesses pour une naissance. Convaincu que le fœtus était la propriété de toute la société, Ceausescu a interdît l’avortement. En une année, le nombre de naissance doubla. La chute du dictateur fut largement causée par une jeunesse désenchantée dont une bonne partie a vu le jour grâce à l’interdiction de l’avortement. La mort violente de Ceausescu est un cas unique chez les dictateurs soviétiques. À méditer. Tout le contraire de ce qui s’était passé aux USA. La criminalité est bien une affaire politique ainsi que le corps des femmes jusqu’à ce qu’on réussisse à fabriquer l’utérus artificiel.

C comme classe

"A l’ère préindustrielle, la classe et la caste étaient les structures sociales qui favorisaient la nomination régulière d’individus stupides à des positions de pouvoir dans la plupart des sociétés. La religion était un autre facteur contributif. Dans le monde industriel moderne, les termes et les concepts de "classe" et de "caste» ont été bannis, et la religion en déclin. Mais les partis politiques et la bureaucratie se sont substitués aux classes et aux castes, et la démocratie s’est substituée à la religion." (2) L’auteur de ces mots est mort en 2000, avant le 11 septembre et la crise économique, en précisant que l’individu stupide est le type d’individu le plus dangereux. Plus dangereux qu’un bandit car ce dernier est rationnel quand il augmente son compte en vidant le nôtre. "L’être stupide vous harcèle sans raisons, sans aucun avantage…sans aucun programme, ni projet…Il n’existe aucun moyen rationnel de déterminer quand, comment ou pourquoi la créature stupide attaquera."

En Algérie, ni industrielle ni moderne où la religion n’a jamais été en déclin, nos abonnés à vie à la Classe Sup sont tout sauf stupides puisqu’ils nous harcèlent avec raisons et moult avantages. Pas vraiment intelligents, obligés de s’en remettre à d’autres pour adapter à n’importe quel siècle leur programme antédiluvien. C’est ainsi que notre système se retrouve de loin le plus stable malgré certaines turbulences de temps en temps pour vidanger la machine. Si ceux qui occupent la 1re classe sont stupides que dire de ceux qui n’arrivent même pas à trouver une place dans la dernière classe ? Ce qui est certain c’est que la stupidité n’enlève rien à l’instinct prédateur du chef qui inaugure son règne en éliminant toujours le moins stupide de ses ouailles. Au-dessus de Dieu, il ne peut y avoir que Dieu.

C comme citoyen

Comment se dire citoyen dans un bled qui ne permet au commun des mortels que deux actions : naitre et mourir. Pour les uns c’est beaucoup ; pour d’autres, pourquoi cette peine ? Normalement on ne peut observer quelque chose qui n’existe pas, mais certains ont une boule de cristal et rêvent d’un Observatoire pour la citoyenneté. Le verbe observer veut dire grosso modo : que tout va bien et si ca va mal, on intervient illico. L’Algérie bénéficie déjà d’une Ligue des droits de l’homme qui se porte à merveille comme les associations des femmes et celles des écologistes. S’il faut un Observatoire, pourquoi pas celui des poubelles. On y revient aux microbes. Tout en précisant que les Algériens respectent généralement leur environnement quand ils se trouvent partout sauf en Algérie… Depuis quelques moments déjà, le cerveau reptilien clignote au rouge. Son message est clair : la pollution est là, elle s’est installée et tue plus discrètement et plus efficacement qu’un attentat terroriste. On se souvient de ce ministre qui a reproché aux Oranais, menacés par la peste, d’être incapables de choisir un bon maire. Pour protéger ce genre de citoyens, il n’y a pas mieux que l’Observatoire des animaux. Bien sûr pas les moustiques et les cafards qui sont assez grands pour se passer de notre inquiétude, mais des chats et des chiens. Les premiers s’occuperaient des rats responsables de la peste et les seconds à déterrer les enterrés vivants. Le climat est devenu maboul et aux dires des spécialistes tout cela risque de réveiller les failles terrestres.

Les chiens renifleurs européens ont fait du bon boulot à Boumerdes durant le séisme de 2003. L’évolution actuelle de cette wilaya a bien besoin d’un miracle extrahumain en cas où… En sus, plus les pays dorlotent ce genre de toutous, plus ils sont puissants (Japon, USA ...) Des expériences ont démontré que la vie en prison est plus douce quand on y introduit des animaux. Mais quel que soit l’objet de l’observation, il faut d’abord le catalyseur : le facteur H (humain). On n’invente rien, on copie sur ce qui fonctionne. Avec des casseroles, les Islandais ont réussi à mettre à genoux leurs banques le FM et la BM. Dépouillé de leur pays et habitués à la trahison internationale, les Kurdes avec leurs femmes affrontent depuis le début le danger numéro 1 mondial : Daech. Il faut faire le parallèle avec la Kabylie qui malgré tout a su résister mieux que le restant du pays aux bombes des terroristes et au bâton de l’Etat. Le secret, le lien social. En un mot, il faut se réconcilier avec son voisin du palier celui du dessus et du dessous et ne compter que sur une proximité apaisée en cas de danger. On le voit c’est inscrit sur tous les visages, c’est la honte qui occupe la part du lion dans le traumatisme des "années de braise". La honte de n’avoir pas su être un Islandais, un Kurde ou un Kabyle à temps et pouvoir protéger sa famille et celle du voisinage…Quand cesserons-nous de penser en citoyens que nous ne sommes pas et croire à un Etat sauveur qui n’a jamais vu le jour ? Dans Mœurs et coutumes de l’Algérie édité par l’ANEP, Eugene Daumas décrit l’Arabe comme primitif et le Kabyle comme sauvage. Près de deux siècles plus tard, rien vraiment n’a bougé. Primitif comme débile et sauvage comme névrosé. En psychologie, on constate que les enfants martyrisés par leurs parents deviennent l’un ou l’autre quand ils survivent. Aucun espoir de guérison si en plus, on continue à les formater dans le moule hilalien envoyé par un sultan égyptien rapace et jaloux. La reine du crime, Agatha Christie affirme qu’un peuple de moutons finit toujours par engendrer un gouvernement de loups et non l’inverse.

C comme croyance

De nos jours, c’est très compliqué de croire en quelque chose. Le cerveau, nous dit-on, fonctionne par comparaison. Comment comparer rien avec rien ? Nous n’avons rien fait et on n’a rien hérité des anciens à part leurs souffrances et leur sempiternelle résignation. Nos descendants, aussi débrouillards que nous, sont bien capables de nous le faire payer de notre vivant. Pasteur a démontré que la génération spontanée n’existe pas et le grand historien de l’histoire de l’humanité Toynbee ne l’a pas contredit. Le présent ne peut se construire sans le passé et l’avenir sans le présent. S’inspirer de quoi ? Et pour trouver quoi qui a échappé aux autres ? La mondialisation des médias et notamment de l’internet, a dévoilé que du Palais au caniveau tout est voué à la fabrication des fameux éléphants blancs. Le copiage et la caricature sont devenus notre spécialité. Croire à notre habilité à faire semblant sans vraiment y croire d’où notre indifférence à notre sort qui vire souvent vers la haine y compris de soi. Pourtant tous les enfants nés depuis l’indépendance bénéficient plus ou moins de l’éducation et de l’instruction de l’école universelle et nous sommes de plus en plus coincés entre la baraka du pétrole et du ciel. Heureusement que nos Sages nous encouragent à rechercher l’espoir dans la religion après qu’elle soit devenu celle de l’Etat. C'est-à-dire leur propriété. Bien sûr l’idée ne vient pas d’eux, l’Islam n’a pas échappé à la mondialisation interarabe. Il faut juste espérer que cheikh Karadaoui plaisantait quand il affirmait face à la camera qu’il ne resterait aucun musulman s’il n’y avait pas la menace de mort. Pendant que le cheikh Ahmed al-Qatani déclarait à Al-jazira que chaque année 6 millions de musulmans se convertissent au christianisme. On se demande combien ont cessé d’y croire sans qu’aucune croyance n’a réussi à les séduire même pas celle des Esquimaux. Aucun Etat musulman n’a réagi aux étonnantes déclarations de ces deux sommités religieuses. Il est loin le temps où on assassinait des Tahar Djaout et des Saïd Mekbel pour presque rien. Le premier reprochait à la famille d’être trop petite et le second, interrogé sur les lettres de menace de mort, répliquait avec angélisme : "…Il y a une qui est très, très méchante, que je vais essayer de retrouver, qui dit comment ils vont me tuer… Et puis il y a une autre qui m’a beaucoup touché…d’un islamiste. Elle m’a touché par son intelligence. Parce que ce monsieur disait des choses justes, vraies. Et ça m’a touché, parce que cette personne se trouvait de l’autre côté." (3) De l’autre côté veut dire rester fidele à l’Islam à l’algérienne. .

C comme crise

C’est vraiment la crise quand la presse occidentale parle des menaces qui pèsent sur l’Algérie. Hier quand le pétrole dépassait les 100 dollars, les éloges des puissants pleuvaient sur la tête de nos raïs. Maintenant la chute du baril a entrainé celle des encensés. Il faut le dire, on a beau vomir l’Autorité pour tout le mal qu’elle a fait aux Algériens depuis 1962, on peut jurer les deux mains sur le Coran et tous les livres saints qu’elle n’a rien à voir avec la fluctuation du prix de l’or noir. Pour la simple raison que ceux qui gouvernent n’ont aucune idée d’où vient le pétrole qui l’a découvert comment on fabrique les appareils pour le pomper quel est le danger qui parfume l’air des sables dorés etc. S’ils n’ont jamais mis la main à la pâte ni la cervelle à la réflexion, par contre leurs doigts dégoulinent du miel censé appartenir à la nature c'est-à-dire aux 40 millions de sans-voix. Si le gouvernement dit le contraire de ce qu’il fait, les Algériens l’ont toujours su, merci au FMI, à la BM et à toutes les Maisons blanches de le reconnaitre enfin. Par contre dire que le gouvernement ne pense pas aux générations futures, c’est faux. Il y pense tout le temps, il suffit d’aller faire un tour à n’importe quelle école primaire pour s’en rendre compte. Penser c'est-à-dire se mettre dans la peau de l’Arabie heureuse et copier la France moderne aux 80 % d’heureux au bac. La première pour avoir mis le ciel dans sa poche et la seconde pour avoir choyé les leaders d’un certain mai 68 dont le slogan a été «interdit d’interdire». Ils ont veillé à ne laisser aucun héritier qui pourrait perturber l’Elysée du 21e siècle. Il suffisait de gâter les vieux pour affamer les jeunes. Vive l’école et abat l’école. Au sujet des reformes à la française, Revel dans Les Plats de saison écrit : «Victor Hugo, qui brisait les tabous classiques…a mis un «bonnet rouge au vieux dictionnaire», il ne lui a pas mis un bonnet d’âne.» En Algérie, des experts du ministère viennent subitement de s’apercevoir de l’échec effarant du système scolaire. À croire qu’ils viennent d’atterrir d’une soucoupe volante en provenance d’une autre galaxie. Fin 2016, ils découvrent les statistiques qui leur révèlent que les erreurs de nos chers petits ont transformé en gruyère les copies des examens. Il faudrait qu’ils pensent aussi à voir celles des sujets…

C comme canicule

Hier, les médias passaient leur temps à nous parler des trous de l’ozone, aujourdhui que tout un chacun constate que le climat est vraiment bizarre inquiétant même, c’est le silence. Qui peut nous dire si les trous sont déjà là ? À quoi ont servi les milliards dépensés pour former des climatologues et experts dans toutes les disciplines liées aux sciences de la Terre. Si on ne voit pas les trous d’ozone, on ne rate pas les trainées neigeuses qui jouent au ballet au dessus de nos têtes au quotidien. Dès qu’elles apparaissent, le ciel devient gris et le thermomètre s’affole aux portes de l’enfer. Cela ne dure pas, mais ça se répète d’où notre inquiétude et nos interrogations. Pourquoi une Europe désargentée dépense de l’argent quotidiennement pour que des avions de l’OTAN occupent le ciel d’une Algérie comme pour la protéger d’une attaque imminente d’extraterrestres ? Parfois au-dessus de nos têtes, un vrai ballet digne d’une guerre des étoiles fâchée avec les lois de la pesanteur. Ces engins supersoniques sont-ils en train de combler nos trous avec leur fumée blanche ? Les medias nationaux ou internationaux n’abordent jamais la question, ils ne trouvent rien d’anormal au ciel. Il n’y a même plus de victimes de la canicule en France. Notre seule priorité c’est s’informer du prix du baril pétrolier, de l’élection présidentielle américaine, des attentats de Daech, de la nouvelle reforme scolaire et des résultats sportifs. Pourquoi, le Pentagone qui parlait hier de "risques futurs", n’hésite plus à utiliser l’expression" danger imminent»en parlant du climat (Franceinfo).

Dans leur livre "L’Effondrement de la civilisation occidentale", Erik M. Conway et Naomi Oreskes, se basant sur la science et l’histoire, se montrent bien pessimistes. Ils affirment que la dernière sirène a sonné en 2000, maintenant c’est trop tard. Ils imaginent 2093 avec de la science-fiction sans fiction. La Civilisation occidentale savait tout et n’a rien fait contrairement aux civilisations anciennes qui se sont écroulées dans l’ignorance. En 2093, les historiens survivants essayeront en vain de comprendre le pourquoi. On savait 100 ans avant la fin que le CO2 (dioxyde de carbone) et la vapeur d’eau retenaient la chaleur dans l’atmosphère. Les auteurs évoquent la révolution industrielle en 3 phases : en Grande-Bretagne et l’effet de son surplus de CO2 (1750-1850), en Europe, aux USA, au Japon (1850-1980) et en Chine, Inde, Brésil (1980-2050). Ils parlent du Canada, modèle de la préservation de l’environnement avant 2000, basculant subitement dans le clan des pollueurs de la planète. Ils évoquent le mystère des Pays-Bas où les habitants avaient arraché à la mer des territoires du 16e jusqu’au 20e avant de se laisser stupidement anéantir par les flots meurtriers du réchauffement.

Aujourdhui, personne ne peut affirmer sans rire que la fonte des glaciers est une bénédiction pour le tourisme, le commerce maritime et pour fertiliser l’Afrique qui d’après ces historiens scientifiques serait le premier continent à disparaitre. Le pays qui a le plus de chance de survivre c’est la Chine. Le seul qui a compris le danger de la «Bombe P» (la population) avec un plan drastique pour limiter cette dernière tout en étant en mesure de la maitriser en cas de panique. Quant à l’Algérie qui fait partie de l’Afrique, no comment, c’est l’affaire des bébés qui naissent au mauvais endroit. Le mektoub. Certes plus rassurant qu’une science dépouillée de conscience. "…. De 1751 à 2012, plus de 365 milliards de tonnes de carbone ont été émises dans l’atmosphère. Plus de la moitié de ces émissions ont eu lieu après le milieu des années 1970 c'est-à-dire après la mise au point par les scientifiques des modèles informatiques qui démontraient que les gaz à effet de serre allaient provoquer le réchauffement…" (4)

Mimi Massiva

Références

1. Freakonomics (Steven D. Levitt et Stephen J. Dubner)

2. Les Lois fondamentales de la stupidité humaine (Carlo M. Cipolla)

3. Saïd Mekbel : une mort à la lettre (Monika Borgmann)

4. L’Effondrement de la civilisation occidentale (Erik M. Conway et Naomi Oreskes)

Lire aussi les deux parties :

- A comme Algérie (II)

- A comme Algérie (I)

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Hend Uqaci Ivarwaqène

Un océan de savoir dans notre désert culturel.

Un vrai délice d’érudition dont on se délecte tellement c’est bon et servi avec maestria.

Echah, que ça relativise Quelqu'un, notre Goering ici au Matindz, qui n’aime pas ça ! Ça lui en mettra tellement plein les fouilles qu’il en bafouillera de jalousie !

Prends donc ça dans le qamum, ya wahed le contempteur !