«La Mission», nouveau roman de Mohamed Benchicou

La Mission, est en librairie depuis samedi 29 mars.
La Mission, est en librairie depuis samedi 29 mars.

Il s'agit de la première initiative littéraire qui s'inspire de la prise d'otages de Tiguentourine et des présidentielles algériennes.

Extrait de la 4e de couverture

«Je m'appelle Johanna !» m'avait-elle dit, alors que je reprenais à peine mes esprits après le langoureux baiser qu'elle venait de me donner. J’avais pensé que c’était à la fois osé pour une première rencontre et diablement surpayé pour le service que je venais de lui rendre. Je n’avais fait, après tout, qu’intercéder entre elle qui désirait un chocolat chaud et Balthazar qui s’entêtait à lui imposer une quiche au fromage de chèvre. Oui, mais Douglas avait découvert qu’elle ne s'appelait pas Johanna mais Tatiana, elle n'était pas Bruxelloise, mais nous venait d'Ukraine, et plus exactement de la ville de Lviv, cité historique connue pour son opéra et pour son enfant terrible : le milliardaire russe Mikhail Fridman, 17e fortune mondiale. Ce milliardaire, enrichi sous l'ère Eltsine, a fait partie de ceux que l'on a surnommés « Les banquiers du Kremlin». (…)

Je n'ai été amené à connaitre Tatiana que parce que l'attaque de Tigantourine est une affaire de fric, de luttes d'influence, de rivalités de pouvoirs, de toutes ces choses que l'on ne voit pas, dont on ne nous parle pas mais qui président à tout.

Même au quatrième mandat du président Bouteflika…

Résumé :

«Le mercredi 17 juillet de l’an 2013, le Premier ministre britannique David Cameron est informé de l’arrestation, pour détournement de mineure, d’un collaborateur de poids : sir William Thompson, professeur émérite au Department of War Studies du King’s College de Londres, seul établissement au monde à proposer l’étude de la guerre et des conflits contemporains et dont l’une des utilités secrètes est de servir de boîte à idées au gouvernement britannique. 

Sir William était un précieux auxiliaire diplomatique pour Downing Street, qui faisait fréquemment appel à ses compétences pour des analyses confidentielles ou pour des investigations discrètes sur des faits d’actualité liés au terrorisme.  La dernière mission en date l'avait envoyé à Tigantourine, base gazière dans le sud algérien exploitée par l'un des plus beaux fleurons de la couronne britannique, British Petroleum, et théâtre d'une sanglante prise d'otages. Il en était revenu bouleversé par ce qu'il y avait découvert et s'apprêtait à faire des révélations sur le marchandage sordide autour de Tigantourine qui avait précédé l'attaque terroriste, sur la connivence entre des capitales occidentales, la pègre pétrolière internationale et l'autocratie archaïque locale qui ambitionnait de se reconduire pour un quatrième mandat...

Qui avait jeté dans les bras de Sir William la touriste belge de 17 ans dénommée Johanna ? On découvrira vite qu’elle ne s'appelait pas Johanna mais Tatiana, qu'elle n'était pas Bruxelloise, mais nous venait d'Ukraine, et plus exactement de Lviv, ville natale du milliardaire russe Mikhail Fridman, 17e fortune mondiale, et qui...avait postulé, quelques mois auparavant pour l'acquisition de la base de Tigantourine…»

Sur fond d’une brûlante actualité, ce roman palpitant révèle les dessous d’une prise d’otage qui a défrayé la chronique, mais qui n’a pas livré tous ses secrets.

Titre : LA MISSION

Auteur : Mohamed Benchicou

Nombre de pages : 142 

Format : 135 mm X 205 mm

Prix public TTC : 500 DA


-Séance de vente-dédicaces prévue le JEUDI 3 AVRIL 2014 DE 18H00 à 20H00,

autour d'un pot au 28 boulevard Menilmontant 75020 à Paris (A proximité du cimetière Père Lachaise).

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Commentaires (3) | Réagir ?

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algerie

merci bien pour les informations

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Quelqun EncoreQuelqun

" Déclic", c'est vite dit!

Cela permettra ou suscitera, espérons-le, le goût des livres chez nos concitoyens! Un livre n'est pas tout à fait comme les papiers que l'on peut lire ça et là sur des sites en ligne ou dans la presse écrite. Une particularité râre; celle de " l'intemporalité ". Ceci est un point de vue hein, n'allez pas me sauter dessus svp! Intemporels en ce sens que les histoires que racontent "mes" livres prennent des dimensions ou des trajectoires différentes selon les périodes durant lesquelles mes re-lectures ont lieu.

Meilleur exemple, "Bonjour tristesse" qu'il m'arrive de relire au gré de mes humeurs. Eh bien, la saveur, les sentiments, l'arrière-goût... ne sont jamais les mêmes.

De même, "La Mission" ne devrait pas appeler UNE lecture, autrement, ce serait réduire le livre à une dépêche d'une agence de presse. Au "pire" des cas, l'on pourrait lui accoler le qualificatif de "témoignage d'une époque". Mais le mieux serait de se l'approprier et de lui conférer SA propre dimension.

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