Algérie : Le gourdin contre les fonctionnaires !
C’est finalement par la répression que le pouvoir a empêché le sit-in des employés de la Fonction publique devant le Palais du gouvernement.
Durant plus d’une heure et demie, les forces antiémeutes ont empêché, hier, les représentants des syndicats autonomes du secteur de la Fonction publique, d’organiser leur rassemblement devant le Palais du gouvernement. Les manifestants ont été pourchassés de la place de la Grande Poste à Alger-centre et dans les quartiers voisins.
Au troisième jour du mouvement de protestation entamé par les fonctionnaires des secteurs de l’éducation, la santé et l’enseignement supérieur pour dénoncer le contenu de la nouvelle grille des salaires, les services de sécurité ont perdu le contrôle de la situation dès le début du sit-in, auquel avait appelé l’intersyndicale autonome de la Fonction publique.
Lors de ce sit-in, les manifestants ont affronté le cordon de sécurité constitué de casques bleus, qui voulaient les empêcher d’arriver au bâtiment du Docteur Sâadane. Les brigades antiémeutes ont fait usage de leurs matraques pour disperser les manifestants. Ce qui a augmenté la détermination de ces derniers pour faire parvenir la plateforme de revendications au siège de la Chefferie du gouvernement.
Les manifestants étaient entourés de banderoles refusant et dénonçant la politique de répression des libertés syndicales. Les forces de sécurité ont enlevé à ces manifestants les banderoles appelant le gouvernement à ouvrir le dialogue avec les véritables partenaires sociaux. Elles ont également frappé plusieurs de ces manifestants et les ont conduits aux postes de police.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme a critiqué les pratiques « répressives » pratiquées contre les représentants des syndicats autonomes. Elle a affirmé que la Constitution consacre les libertés syndicales et le droit de grève en Algérie.
Les syndicats autonomes qui constituent la coordination de la Fonction publique se sont mis d’accord sur la nécessité d’établir des bases pour la création d’un espace syndical parallèle à la Centrale syndicale. Ce dernier regroupera tous les syndicats de la Fonction publique, y compris les représentants des employés du secteur économique.
Commentaires (17) | Réagir ?
Médecins, enseignants, fonctionnaires, c'est la composante de tous ces algériens qui viennent de subir la matraque de BELKHADEM. Ce pseudo algérien travesti en soudanais à chaque cérémonie religieuse se permet donc d'envoyer la brigade anti-émeute contre de paisibles citoyens pères de familles qui se sont regroupés tout juste pour dire que la grille des salaire version Sidhoum Said est un leurre. Pour revenir à ce triste individu, savez-vous qu'il est obligé de se mettre à plat ventre devant les pouvoirs publics pour faire oublier qu'un jour ou l'autre il serait dans l'obligation de rendre compte du faux et usage de faux qu'il a commis en signant un PV de conseil d'administration qui ne s'est jamais réuni et ainsi il a pu détourner au profit de KHALIFA BANK de milliers de milliards de la caisse de retraite et de la CNAS. Et dire que BENACEUR est en prison à la place de SIDHOUM SAID. Mais, il est sur que les syndicats autonomes ne baisseront pas les bras quitte à rallier à son mouvement le valeureux peuple algérien;ce message est un appel sincère à une mobilisation générale et que la plate-forme des revendication puisse enfin porter comme principale revendication le départ imminent de toute cette racaille qui nous gouverne;VIVE LES SYNDICATS AUTONOMES ET ABAT LA MAFFIA POLITICO-FINANCIERE.
pensez-vous que notre pays a atteint 50%de meneurs d'homme jaloux et fiers de leurs personnalités et leurs amour propres, afin de préserver une dignité, et de conduire ce peuple qui ne demande que de vivre sans rêver? hélas, que de belles promesses