M. Abdelhamid Zerguine, le patron de Sonatrach qui était le 24 février 2013, l’invité de la rédaction de la chaine 3, a qualifié les scandales qui viennent d’être révélés sur Sonatrach, de "graves agissements individuels, que nous essayerons de combattre à l’avenir" (et non pas que nous combattrons à l’avenir), avec la plus grande fermeté ! Retenez la nuance. Elle est de taille.

D’après lui, les scandales qui viennent d’être révélés sur Sonatrach (le géant aux pieds d’argile) par la justice italienne, canadienne et enfin, algérienne, ne sont que des actes isolés de personnes, nous ne pouvons que condamner ces malheureux faits, déclarait le 24 février 2013 sur les ondes de la chaine 3 de la radio nationale le PDG du groupe Sonatrach, au sujet des affaires de corruption compromettant l’entreprise nationale avec des partenaires étrangers. Quelle évidence !

Aussi, M. le PDG de Sonatrach a affirmé que Sonatrach est bien plus forte que cet étalage de scandales à la pelle dans le ramassage de son fric, des faits criminels certes, mais sans incidence directe sur les intérêts de l’Algérie, tout en saluant le collectif du groupe pour son engagement dans l’épanouissement de Sonatrach, qui saura s’en sortir de ce dur sort. En plus, l’invité de la Chaîne 3 rassure l’opinion publique que Sonatrach est entre de bonnes mains, par la richesse et la qualité indiscutables de maitrise de ses ressources humaines sur le terrain, des gens à qui on peut faire confiance. 

Néanmoins, le PDG de Sonatrach reconnaît l’existence de préjudices sans donner plus de détails sur leur ampleur, lui qui en connait bien mieux que quiconque ce que sont et comment se font les mouvements et transactions financiers du groupe outre mer et ce, pour avoir exercé une très haute responsabilité au sein de la participation à l’étranger de Sonatrach dans la filiale SAMCO à Lugano en Suisse (…).

M. le PDG du groupe dit prendre acte du fait que l’opinion publique nationale puisse être heurtée par ce qui arrive au sein de la vache laitière, Sonatrach, déclarant que de nouvelles mesures anticorruption relativement à la passation des marchés et au contrôle interne ont étaient prises pour lutter contre les maffieux parrains des dollars du pétrolier. 

Nous venons de promulguer la R18 a dit M. Zerguine, c’est une décision qui vient d’être élaborée et amendée par l’ensemble des dirigeants du pays (Conseil Participation de l’État, Assemblée Générale et Conseil d’Administration : une première dans l’histoire de Sonatrach !) Cette nouvelle et énième procédure réunit selon le patron de Sonatrach entre, d’une part, l’assouplissement demandé pour la réalisation des projets, et d’autre part, le respect du code de conduite. 

M. Zerguine clôture en disant que la fonction audit a été restructurée et confortée, précisant qu’elle est devenue fortement indépendante de l’organisation classique antérieure, jouant un rôle d’orientation pour la rectification des erreurs de gestion commises au sein du groupe, sans plus. De même, cette activité devient confortée dans ses prérogatives d’investigations, pour imposer le règne de la morale déontologique dans le groupe pétrolier sonatrach. 

Et maintenant comme est dit dans une mémorable chanson, pour les lecteurs du journal Le Matin DZ, nous joignons à ce bref sujet sur les scandales vécus par sonatrach et comment ils sont vus par son PDG, la fameuse nouvelle décision R18 (pas la Renault 18) qui prouve le contraire de ce qu’a dit le patron de sonatrach, car en réalité a été validée par les : 

• Conseil Participation de l’État -CPE, le 7 octobre 2012
• Assemblée Générale de Sonatrach, le 27 décembre 2012
• Conseil d’Administration de Sonatrach, le 17 décembre 2012
• Signée par M. le PDG du Groupe Sonatrach, le 2 janvier 2013
• Transmise par le Directeur SPE aux structures sonatrach pour application, le 7 janvier 2013.

L’incompréhensible ! Le déballage du scandale Sonatrach 2 à l’international, n’a été connu par les Algériens que le 10 février 2013 suite à la saisine du parquet d’Alger, mais le PDG du groupe Sonatrach M. Zerguine Abdelhamid, affirmait dans son entretien avec la rédaction de la chaine 3 le 24 f évrier 2013 que la «R 18», est une nouvelle mesure anti corruption, alors qu’elle a été mise en application depuis presque deux mois (7 janvier 2013), bien avant les révélations publiques sur le nouveau scandale Sonatrach 2 par les médias lourds !

Donc, on savait avant bien des choses et des choses sur les scandales touchant Sonatrach, déballés par la presse italienne et canadienne …. ?

M. Lefhel