Auteur de la célèbre chanson A yemma Aazizen sver ur tsru reprise par feu Matoub ou encore Abrid ik-yerwan awi-t. Cet artiste hors norme, révolutionnaire courageux qui faisait parti de la troupe artistique du FLN restait toujours marginalisé par les autorités et méconnu du grand public. Farid Ali qui avait donné l'une des plus belles chansons à la Révolution algérienne ne recherchait pas la notoriété, ni le prestige. Militant convaincu, il a tracé dans la douleurs son chemin, étroit de chanteur à textes.

Pour ceux qui ne le savaient pas, Farid Ali a milité au sein de l'académie berbère de Bessaoud Mohand Arav, un militantisme qui lui a certainement valu la marginalisation dont il a toujours été victime. A l'époque du boumedienisme, pas plus du temps de Chadli Bendjedid, il ne faisait pas bon de revendiquer son amazighité.

A noter la présence parmi la foule de Na Aldjia Matoub, du compagnon de Haroun Mohand Da Hacène Cherifi, du chanteur Rachid Alioui, de militants de la région, du fils de Farid Ali Arezki et de Bouaziz Aït Chebib pour le Mak, d'anciens maquisards de la région.

Le fils de Farid Ali a annoncé la création prochaine d'une fondation Farid Ali pour que soit réhabilité son père à titre posthume.

Dalil Amazigh